Le directeur du cabinet du chef de l’État, Vital Kamehre séjourne à titre provisoire depuis deux jours, soit à dater du mercredi 8 avril dernier à la prison centrale de Makala après son audition au parquet général de Kinshasa/Matete cadrant sur les enquêtes des travaux des 100 premiers jours.
À ce sujet, les langues se délirent de tout sens en République Démocratique du Congo. Le député national Sam Bokolombe, proche de l’opposant Moïse Katumbi, a salué cette décision et la juge d’un acte fondateur de la nouvelle politique pénale impulsée par Félix Tshisekedi.
Il s’est exprimé en ces termes : << La mise en arrestation préventive de Vital Kamerhe, un symbole fort pour remettre la RDC à l’endroit. Cette procédure est un acte fondateur de la nouvelle politique pénale impulsée par Félix Tshisekedi en matière de détournements de deniers publics et d’autres atteintes aux biens de l’État. C’est une grande promesse tenue >>.
Notons que le président de l’Union pour la nation congolaise-UNC devra par la suite être confronté avec les personnes qui l’ont cité dans l’affaire de détournement de fonds alloués aux travaux des 100 premiers jours du Président de la République.