La Nouvelle génération d’accompagnement et soutien aux actions du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, NGASA-FATSHI a procédé à l’installation de son nouveau comité de coordination et a lancée , samedi 27 juin dernier, la pétition portant révision constitutionnelle des articles suivants: 64; 70; alinéa 2, 71; 78 alinéa 2, 103 alinéa 1er, 105 alinéa 1er, 149 alinéa 2, 175 alinéa 2, 162 alinéa 3, 164, 166 alinéa 2, 197 alinéa 4 et 198 alinéa 2.
S’adressant à l’Assemblée nationale conformément à l’article 218. 4 de la Constitution et l’article 158. 4 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, cette pétition a été initiée et lancée par Jean-Paul CIVUILA ILUNGA, President national de NGASA-FATSHI.
En effet, cette organisation de la société civile pense que la constitution comporte quelques lacunes à revisiter notamment :
-L’élection présidentielle doit revenir à 2 tours;
-Seul le Procureur général près la Cour constitionnelle peut déclencher la procédure de destitution du Président de la République;
-Les élections des gouverneurs deviennent à suffrage universel direct ;
-Ne plus parler de rétrocession dûe aux provinces qui favorisent la rétro-commission, mais reconnaître uniquement la retenue à la source dûe aux provinces;
-Que le magistrat du parquet revienne au pouvoir judiciaire;
-Que le mandat des députés (élus) soit limité à deux, afin de permettre le renouvellement de la classe politique et la circulation des élites.
Par ailleurs, le Président national Jean-Paul CIVUILA compte sur la signature de la population congolaise enfin d’obtenir cette révision constitutionnelle par référendum ou par son adoption au Parlement, et rappelle au peuple congolais que la constitution lui donne le pouvoir conformément à l’article 218. 4 : »...à une fraction du peuple congolais, en occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une pétition adressée à l’une des Chambres« .
Il y a lieu de signaler que cette structure de soutien aux actions du Président de la République a lancé officiellement la pétition à la signature d’au moins cent mille congolais pour répondre à la question de sa recevabilité devant l’Assemblée nationale.
Serge Bokatola / Bnews