La mobilisation des recettes de l’état est l’un des plus grands enjeux de l’année 2020. Le Président Félix Tshisekedi en a d’ailleurs fait son cheval de bataille, et s’est engagé avec son gouvernement dans un pré programme avec le fonds monétaire international dans la réduction de dépenses et la maximisation de recettes du pays.
Pour faciliter la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base, obtenir des facilités de crédit, un appui budgétaire direct de la part des bailleurs de fonds, les autorités congolaises et l’institut de bretton Woods se sont engagées sur une série de mesure et réformes structurelles.
Parmi les mesures prises, il y a l’élargissement de l’assiette fiscale en appliquant le même impôt sur le revenu de tous les agents de l’état, fonctionnaires comme personnels politiques, mais aussi l’étendre aux primes qui constituent pour beaucoup l’essentiel de leurs salaires. Le paiement de la TVA devrait également être appliqué.
Pour mobiliser plus de recettes, le gouvernement congolais s’est engagé à réduire les exemption fiscales et autres systèmes de compensation, comme d’ailleurs le coût d’entrée des marchandises dans le pays.
Selon RFI, la mise en place de ces réformes pourrait permettre de dégager entre 500 millions et 1 milliards de dollars de recettes supplémentaires. Pour vérifier les progrès réalisés dans le pays, le fonds monétaire international, l’un des plus grands partenaires de la RDC, a prévu trois missions , en février, avril et juin pour évaluer les avancées.