Le mouvement citoyen la lutte pour le changement-LUCHA a repris ses activités à Béni. Dès la reprise, ces derniers accusent à nouveau la Communauté Internationale ainsi que certains congolais qui selon ces activistes, seraient aussi impliqués dans les tueries à perpétuité des paisibles citoyens dans ce coin de la république par les ADF.
Face à cette triste situation, Essai Luko, membre dudit mouvement pris à chaud a expliqué que cette manifestation a pour but de dénoncer la complicité de la Communauté Internationale. Ce n’est pas tout. Ils dénoncent également le silence qu’ils jugent »coupable » des compatriotes Congolais qui les observent de loin sans agir.
Une situation pathétique. Certaines sources sûres rapportent que le nombre des citoyens tués avoisine le chiffre de 400, et ce à la machette et à l’arme à feu.
Pour sa part, la coordination de la société civile de Béni fait comprendre que tous les travaux dans la partie ouest du territoire sont paralysés par les combattants ADF. Les habitants ne peuvent vivre tranquillement tant que les actes de crime ne cessent de se multiplier du jour au lendemain.
À la coordination de la société civile de Béni d’ajouter : << Maluku, Mongali, Pweti, Rabaota, Mapimi, Kengele, Monzabata et Ahili sont les localités où les ADF sont plus actifs >>. A leur passage, ils ravagent tout sauf rien. Dans cette même déclaration de ladite coordination, au moins 26 civils ont été tués le weekend dernier dans les localités d’Apetinasana ou Vuhira, localités frontalières de l’Ituri. S’il faut le répéter, ces actes sont une fois de plus attribués aux ADF.
Guillaume Mavudila