OXFAM s’inquiète et interpelle le gouvernement sur les mesures qui doivent être prises pour éviter la propagation de la coronavirus à Kinshasa et dans ses environs. Et ce, après le premier cas du coronavirus confirmé en République Démocratique du Congo hier mardi par le biais du ministre de la santé.
« Oxfam espère que ce premier cas enregistré en RDC soit un cas isolé et soit vite maîtrisé, car le virus pourrait se propager rapidement dans toute l’Afrique centrale à la suite des échanges qu’il y ait entre Kinshasa et Brazzaville mais aussi avec l’intérieur du pays », a déclaré Corinne N’DAW, Directrice Pays d’Oxfam en RDC.
Oxfam est en République Démocratique du Congo depuis plusieurs années, et travail notamment dans la mise en œuvre d’un projet en eau, hygiène et assainissement (programme EHA : eau, hygiène et assainissement) dans les écoles.
« Nous devons impérativement intensifier les activités de prévention, promouvoir la collaboration entre les acteurs humanitaires en partageant l’information sur le virus conformément aux recommandations du gouvernement. C’est de cette manière que l’on pourra maitriser la contamination de masse ». « Compte tenu des tendances que nous avons constaté dans la propagation de la maladie à virus Ebola, nous ne devrions pas attendre que Kinshasa devienne un point chaud du COVID-19 avant de nous engager avec les communautés », a-t-elle ajouté.
OXFAM estime que la République Démocratique du Congo est suffisamment préparée pour répondre à des éventuelles épidémies au vu de la riposte contre l’épidémie à virus Ebola « mais il ne s’agit plus d’une épidémie spécifique à un pays mais d’une crise mondiale qui requiert une action ferme des gouvernements et des partenaires. Oxfam est vivement préoccupé par ce premier cas en RDC ainsi que par le potentiel propagation dans toutes les provinces du pays ».