Sous le haut patronage du gouvernement de la République Démocratique du Congo, le ministère de la culture a organisé des travaux du colloque international au musée national de Kinshasa. L’objectif visé est d’ << inscrire la Roumba congolaise dans le patrimoine culturel immatériel au niveau mondial avec l’aide de l’UNESCO >>.
Alors que les travaux ont débuté le mardi 12 mars, il a été question aujourd’hui de travailler en commission en fonction des questions soumises pas l’UNESCO.
Satisfait du bon déroulement des activités, le Dr Mayembo Kulondo, poète et critique d’art s’est exprimé : << une grande promotion pour nous parce que les peuples du Congo-Kinshasa et Congo-Brazzaville sont des producteurs et auteurs de la Roumba congolaise. Il faut attendre de ces travaux une certaine fierté et dignité parceque nous avons quelque chose à proposer au monde. Nous n’avons pas seulement à recevoir des autres >>.
De son côté, Robert Kabanga, enseignant à l’Institut National des Arts-INA pense que la Roumba n’appartient pas seulement aux musiciens parce qu’à nos jours, elle est devenue un style de vie. C’est un patrimoine de tout un peuple, d’où elle doit être dans des musées pour les générations futures.
Il faut savoir que la Roumba est à l’origine une branche de la culture congolaise qui trouve sa racine dans les musiques folklorique du bassin du Congo. Elle a été capitalisée par les congolais quoi qu’il soit influencée par les noirs partis aux Antilles, en Amérique du Nord et du Sud, qui l’ont enrichie le rythme salsa et autres. La Roumba congolaise est donc l’identité du peuple de la RDC et du Congo Brazzaville.