L’Université Chrétienne de Kinshasa-UCKIN a reçu ce lundi 9 mars le docteur Noël Tshiani dans le cadre d’une conférence-débat axée sur le thème : « le plan Marshall de Noël Tshiani pour la Reconstruction et le Développement de la République Démocratique du Congo ».
Dans son exposé, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 a étalé tout d’abord les différentes difficultés qui stagnent la vie des congolais au quotidien. Entre autres, sur le plan mondial, la RDC occupe la 224ème place avec un PIB de 800 dollars annuel par habitant actuellement.
Abordant la question liée au fonctionnement de l’appareil judicaire, la nation congolaise a un taux plus élevé de corruption que d’aucun ne peut s’en taper la poitrine. Dans le top 200 des universités africaines, le pays de Lumumba est hors du classement. Un taux de 85 pourcent des habitants sont dans la pire misère du chômage. La liste n’est pas exhaustive.
Les différents aspects évoqués par le conférencier forment selon lui, une liste des éléments pathétiques qui stipule la mauvaise gérance de la RDC dès le départ après son accession à l’indépendance. Et ce, à cause de l’instabilité politique et le manque de stratégies qui pourraient démarrer la croissance économique du pays.
Pour arrêter cette hémorragie, il a saisi l’opportunité de faire comprendre aux étudiants et corps scientifiques présents dans la salle, que son plan Marshall est une véritable voie de sortie qui permettra au pays de redorer son image longtemps ternie dans le concert des nations.
Présentation du plan Marshall de Noël Tshiani
En bon économiste, Noël Tshiani a démontré noir sur blanc la quintessence dudit plan devant l’auditoire rempli comme un œuf. À l’en croire, la proposition de son plan Marshall pour la reconstruction et le développement de la RDC est une nouvelle ligne à adopter et qui durant 15 ans, démontrera le sourire sur les visages des congolais.
Sur ce, il l’a présenté sous forme des huit piliers assaillants qui se suivent de la manière ci-après :
– rétablir la paix et la sécurité sur le plan national,
– la bonne gouvernance de l’appareil étatique pour lutter contre la corruption,
– l’accès à l’éducation et à l’alimentation pour tous,
– définir la promotion de l’émergence d’un secteur privé national responsable,
– réviser la réalisation des grands travaux d’infrastructures conformes aux standards internationaux via la main d’œuvre de haute intensité,
– favoriser l’industrialisation du pays et assurer la transformation des minerais sur le plan local,
– créer des synergies entre le marché intérieur et l’intégration régionale,
– ensuite, mobiliser les ressources humaines et financières pour mettre en œuvre les différents piliers du plan.
À travers sa proposition à l’égard des dirigeants congolais, il estime que de sa mise en œuvre jusqu’à une durée de 15 ans, le Congo atteindra 800 milliards de dollars. S’inscrivant dans sa propre logique, le Congo va donc respirer une nouvelle aire. D’autant plus que le modèle de développement sur lequel le pays s’était appuyé depuis 1960 n’a cessé de prouver ses limites jusqu’à ce jour.
« Oui. Il sera peut-être difficile de me croire. Je ne suis pas un fou. Mon pays a les atouts qui peuvent relever ce grand géant à l’échelle continentale, pourquoi pas mondiale ? Mon plan Marshall est à mesure de relever le défis », s’est-il exprimé dans le cadre de ses derniers mots.