Dans une correspondance adressée au Président de la République, Félix Tshisekedi, Me Mbu Ne Letang, l’avocat de Samih Houballah Jammal, Directeur Général de Samibo et Husmal, entreprises épinglées dans le programme d’urgence de 100 jours, sollicite la mise en liberté de son client suite à sa maladie et son innocence de ce dont il est accusé, notamment le détournement des deniers publics.
Dans l’introduction de sa lettre, ce dernier a rédigé ce qui suit : << Monsieur le Président de la République, j’ai l’honneur, pour autant que ma première lettre ne vous soit pas parvenue, de solliciter de votre part l’ordre de mise en liberté de mon client Monsieur Samih Houballah Jammal, qui est malade et innocent de ce dont il est accusé, de détournement de deniers publics>>.
Dans cette lettre, il a également impliqué le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité qui selon sa lettre car selon lui, son client recevait des ordres.
Au sujet des accusations faites contre lui, l’avocat de Samih Jammal que son client n’a pas détourné les 300 maisons de Maluku, dont 250 déjà installées au Camp Tshatshi et le montant de 57 millions est la conséquence de la différence entre le contrat initial avec le ministère du Développement rural pour 26 millions sur les 900 maisons et la nouvelle commande de 1500 maisons, dont 1000 maisons pour le Camp Tshiatshi, commandées dans le cadre de vos 100 jours.
Dans ce même ordre d’idée, il déclare dans sa lettre : << Son compte bancaire étant bloqué, avec quoi pourra-t-il payer les 1000 Congolais et les 8 ingénieurs turcs qui travaillent sur les chantiers ? >>.
Quant à ce, Mbu Ne Letang affirme ne pas comprendre comment son client est resté en prison jusqu’à ce jour. Selon lui, Samih Jammal est en prison sans titre : << plus de mandat d’arrêt, plus d’ordonnance de confirmation du Tribunal de paix ou du Tribunal de grande instance de Matete, juridictions non constitutionnellement compétentes >>, a-t-il conclu.