Dans une déclaration faite le mardi 04 août, les groupes parlementaires, membres du Front Commun pour le Congo (FCC) s’opposent à l’organisation d’un dialogue sur le processus électoral en République Démocratique du Congo.
Les présidents de ces groupes parlementaires dénoncent et condamnent une démarche dont Ils qualifient de malicieuse de certains acteurs politiques et de la société civile, tendant à déstabiliser la République sous couvert d’un présumé dialogue sur la matière électorale.
« Nous dénonçons et condamnons la démarche malicieuse orchestrée par certains acteurs politiques et de la société civile sous l’influence des officines extérieures que nous connaissons, tendant à déstabiliser la République sous couvert d’un prétendu dialogue autour de la matière électorale qui relève pourtant de la compétence des institutions légalement établies« , renseigne cette déclaration lue par leur porte-parole Didier Manara.
Ils se disent demeurer ouverts pour statuer positivement sur ces questions lors de la session ordinaire de septembre.
Les présidents des groupes parlementaires du FCC appellent le bureau de la chambre basse du Parlement à poursuivre sa mission de facilitation aux parties prenantes devant désigner leurs membres à la CENI, afin qu’à la session ordinaire de septembre, que l’Assemblée nationale procède à l’entérinement des membres de cette institution d’appui à la démocratie.
Ils appellent, par ailleurs, le président de la République Félix Tshisekedi et l’autorité morale du FCC Joseph Kabila Kabange à conjuguer des efforts pour la « sauvegarde de la paix et la cohésion nationale et du bien-être de la population congolaise dans le respect de la constitution et des lois de la République ».
Signalons qu’ un groupe des personnalités de toutes tendances confondues, au départ de 13 et ensuite de 12 après l’exclusion d’un de ses membres, a initié une démarche qui vise à obtenir consensus autour des réformes électorales pour des élections apaisées en 2023.
Ces personnalités ont été reçus tour à tour par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi, par le premier ministre Ilunga Ilukamba, par le président de la commission électorale nationale indépendante démissionnaire, Corneille Naanga, et par le président du Mouvement de Libération du Congo MLC Jean-Pierre Bemba.