Leila Zerrougi, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC a, au cours de la conférence hebdomadaire de l’ONU tenue ce mercredi 2 septembre, condamné le meurtre de deux élèves le jeudi dernier lors d’une attaque armée dans un centre de passation du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) dans la localité de Katanda (territoire de Masisi) au Nord-Kivu.
« Les enfants ont été tués à Masisi au moment où ils passaient leur examen, je trouve ça terrible, inacceptable. Ceux qui ont fait ça sont des assassins, des criminels, ils n’ont aucune légitimité. », a-t-elle déclarée.
Trois autres élèves étaient blessés lors de l’attaque attribuée à la milice dénommée Union des patriotes pour la défense du Congo (UPDC) dirigée par Bahati Kibira Kapasi.
« Je pense que ces gens doivent être identifiés, les ramener devant la justice, ils doivent rendre compte », a exigé la cheffe de la Monusco.
En outre, Leila Zerrougi a déploré les violences des miliciens dans le territoire de Mwenga le lundi dernier qui ont empêché les élèves finalistes de participer aux préliminaires de l’examen d’Etat.
« Aussi, des enfants ont été privés de passer l’examen à Mikenge parce que des milices se sont entretués dans les hauts plateaux, cela est aussi inacceptable. Déjà, passer cet examen est un parcours de combattants, on ne peut pas gâcher leur avenir », a-t-elle ajouté.
Dans le territoire de Mwenga, au moins 700 élèves finalistes n’ont pas pu se rendre au centre Mboko 4 basé à Mikenge dans province éducationnelle Sud-Kivu 3 suite aux violents affrontements entre les miliciens Mai-Mai et ceux de Gumino dans les localités de Bilambili et Ngezi.