Lors de son passage sur le plateau de TV5 Monde le Mardi 05 octobre 2020, le vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières Gilbert Kandonde a, déploré les massacres des civils dans l’Est de la République Démocratique du Congo, perpétrés par les groupes armés.
Répondant à une question sur la déclaration du docteur Mukwege au sujet de cette insécurité persistante au pays, Gilbert Kandonde a déclaré que le Prix Nobel de la Paix 2018 ne peut pas considérer que la situation demeure la même à ce jour, qu’elle celle vécue dans le passé.
« Le docteur Mukwege devrait être un témoin privilégié, il sait mesurer l’itinéraire qui a été effectué, il sait d’où nous venons, et son action qui lui a valu cette reconnaissance internationale. Il ne peut pas nous dire que les évènements d’aujourd’hui ont la même ampleur et se font de la même manière que ceux qu’il avait connus avant. Il a été obligé de s’exiler tout simplement, comme il le dit encore aujourd’hui, sa sécurité était mise à rude épreuve », a déclaré Gilbert Kandonde.
Par ailleurs, le vice-premier ministre de l’Intérieur a révélé que le Prix Nobel de la Paix 2018 a refusé d’être protégé par les forces de sécurité de la RDC au profit de celles de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) face aux menaces de mort proférées contre lui.
« Aujourd’hui il dit avoir reçu des menaces, nous-mêmes en tant que ministre de l’Intérieur avions proposé de le sécuriser et il a estimé que nos hommes n’étaient pas en mesure de le sécuriser parce que dans les troupes qui forment nos forces armées et la police nationale, il y aurait des gens qui hier étaient dans la rébellion, et qui ont été pour des raisons de l’époque mixés avec les forces loyalistes, et que ces gens-là pouvaient à tout moment lui faire du mal. Il a préfère être gardé par les forces de la MONUSCO, c’est son choix », a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Avec 7sur7.cd