La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulaf a visité, ce jeudi 14 octobre, le Lycée Kabambare situé dans la commune de Kinshasa. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’UNESCO à soutenir la scolarisation des filles et le retour à l’école de tous les enfants non scolarisés.
En présence du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Willy Bakonga, la directrice générale de l’UNESCO a salué la gratuité de l’enseignement primaire décrétée en RDC depuis 2019.
« Je viens aussi en RDC dans une période particulière avec une réforme très ambitieuse de l’enseignement : gratuité de l’enseignement qui suscite beaucoup d’attentes. Il y a parfois des impatiences mais c’est une réforme majeure pour l’accès de tous et de toutes à l’éducation et notamment les plus défavorisés », a déclaré Audrey Azoulaf.
Par ailleurs, la directrice générale de l’UNESCO a promis l’engagement de l’UNESCO pour l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
« L’UNESCO se tient à votre clé avec les partenaires du développement pour soutenir cet accès de tous et de toutes à l’école », a-t-elle affirmé.
De leur côté, les lycéennes ont été conscientisées sur l’éducation des filles et des femmes.
« Quand on regarde les chiffres sur l’éducation des filles et des femmes, nous voyons que cette inégalité reste très forte. Pour le primaire dans le monde, les ¾ des enfants en âge d’aller à l’école mais qui n’y vont pas, ce sont des filles. Quand on regarde les adultes qui ne savent ni lire ni écrire, les 2/3 se sont des femmes. Vous avez le droit de mettre fin à cette inégalité à travers votre éducation. A travers tous les efforts que vous consentez non seulement en allant à l’école mais en restant le plus longtemps possible à l’école. Il faut faire les études supérieures et rester engager dans l’éducation. C’est le combat le plus important que vous avez amené à mener non seulement pour vous-même mais aussi pour vos familles et pour votre pays », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO.