Le 3è congrès ordinaire de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFDC), ténu ce mardi 03 novembre 2020 à Kinshasa, qui coïncide avec la dixième anniversaire de l’existence de ce parti politique cher au sénateur Modeste Bahati Lukwebo, a connu la participation de plusieurs personnalités politiques du pays notamment, le président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social Jean Kabund et du secrétaire général ce parti politique Augustin Kabuya.
Invité à prendre la parole lors de ces assises , le président a.i du parti présidentiel a compati avec l’AFDC qui est victime du dédoublement.
« Nous sommes conscients des difficultés que traverse votre parti, car nous ; UDPS, nous sommes passés par là. Le temps finira par vous donnez raison. D’ailleurs, la coalition FCC-CACH qui vous avait beaucoup préjudicié, maintenant que les choses se dessinent clairement, l’AFDC-A aura une issue bientôt », a déclaré J-M Kabund-A-Kabund.
Jean Marc Kabund fait savoir que la question liée à l’AFDC est la cause principale de sa division avec le Front commun pour le Congo FCC.
« Vous savez que les points qui m’ont divisé avec le FCC, c’est la question de l’AFDC. À l’époque, en tant premier vice-président (assemblée nationale), j’avais dans mes attributions la gestion des groupes parlementaires. J’avais dit aux collègues membres du bureau que je ne pouvais pas accepter le dédoublement de l’AFDC-A parce que moi même, étant menbre d’un parti politique qui a souffert de cette pratique et pour des raisons de conviction, je m’assumais. Je suis convaincu aujourd’hui que la coalition FCC-CACH qui a démontré ses limites, va laisser place à un nouveau vent ».
La coalition FCC-CACH traverse une période de crise interne due notamment à la nomination et prestation de serment des juges de la Cour constitutionnelle. C’est-ce qui a d’ailleurs conduit le chef de l’État Félix Tshisekedi, autorité morale du Cap pour le Changement (CACH), une des composantes de la coalition au pouvoir, à initier des consultations pour résoudre cette crise.
À l’issue de ces consultations, le chef de l’État a indiqué que des décisions seront prises pour créer une union sacrée de la Nation et ainsi, juguler la crise.