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Kamala Harris, première femme à la vice-présidence des États-Unis

Lorsque Joe Biden a remporté la primaire démocrate, il avait déclaré que sa co-listière serait une femme, jeune et afro-américaine. Son choix s’est porté sur Kamala Harris, afro-américaine, d’origine indienne. Mais réduire Kamala Harris, 55 ans, à ses origines serait une erreur : procureur puis sénatrice, elle a largement eu le temps de bâtir une carrière et de défendre des convictions qui n’ont pas toujours été du goût de son camp progressiste…
Kamala Harris est née le 20 octobre 1964 à Oakland, en Californie – elle en deviendra en 2011 la procureure générale, première femme à ce poste dans tous les États-Unis. Ses parents, nés en Jamaïque et en Inde, divorcent quand elle a cinq ans et c’est sa mère, chercheuse en cancérologie, mais aussi militante des droits civiques, qui l’élève. Elle l’emmène lors de ses visites en Inde, mais prend bien garde, explique Kamala Harris dans son autobiographie The Truths We Hold, an American Journey, à faire profiter ses deux filles de la culture noire d’Oakland : « Ma mère savait que son pays adoptif nous verrait, Maya et moi, comme deux filles noires, et elle était décidée à faire en sorte que nous devenions deux femmes noires confiantes et fortes. » À l’adolescence, elle passe cinq années au Canada, à Montréal, où sa mère a décroché un poste d’enseignante, puis la famille revient aux États-Unis où Kamala Harris décide d’intégrer la Howard University, à Washington.
Le «Harvard noir »
C’est un choix important pour Kamala Harris, qui, estime le Washington Post, « a grandi dans un univers majoritairementblanc », mais qui veut alors « être entourée d’étudiants noirs, de culture noire et de tradition noire dans la plus fameuse des universités historiquement noires » d’ailleurs surnommée « le Harvard noir ». Le journal souligne que « quand quelqu’un remet en cause son identité noire, elle fait toujours référence aux quatre années qu’elle a passé à la Howard University». Kamal Harris étudie ensuite le droit. Elle est reçue au barreau de Californie en 1990 et gravit les échelons : elle est élue procureure du district de San Francisco en 2003, et en 2010 procureure générale de Californie, l’État le plus peuplé du pays – 40 millions d’habitants, elle sera réélue en 2014. Kamala Harris se lie alors d’amitié avec le procureur général du Delaware, Beau Biden, le fils aujourd’hui décédé de Joe Biden. Le candidat démocrate explique que s’il a décidé de prendre Kamala Harris comme colistière, c’est parce qu’il l’a vu travailler à l’époque avec son fils et a pu observer « comment ils ont défié les grandes banques, aidé les travailleurs et protégé les femmes et les enfants face aux mauvais traitements ».
Une procureure progressiste ?
Kamala Harris elle-même se qualifie de « procureure progressiste ». Mais tout le monde ne garde pas un aussi bon souvenir de ses mandats. « En Californie, Kamala Harris avait la réputation d’une procureure qui attendait plutôt qu’elle ne montrait le chemin, qui ne bougeait sur les sujets polémiques que lorsqu’elle voyait qu’ils étaient politiquement viables », assénait en juin dernier le quotidien Sacramento Bee. Procureure de San Francisco, elle décide de poursuivre les parents des enfants qui manquent trop l’école – ce qui affecte surtout les foyers défavorisés issus de minorités noires et hispaniques. Elle est alors étiquetée comme une « dure ». Procureure de Californie, elle ne prend pas position sur la proposition de loi visant à rendre systématiques les enquêtes indépendantes pour tout incident meurtrier impliquant un policier –des affaires dans lesquelles là aussi ce sont les populations noire et hispanique qui sont les plus affectées. Certains ne lui ont toujours pas pardonné.
Pour autant, d’autres initiatives de Kamala Harris ont été bien accueillies par les réformateurs : son programme « Back On Track », de retour sur les rails, offrant aux primo-délinquants d’abandonner les poursuites s’ils suivent une formation professionnelle et décrochent un diplôme ; ou encore la formation contre les discriminations et autres arrestations « au faciès » qu’elle a imposée à toutes les forces de l’ordre californiennes. Son plus grand succès, aussi bien selon les militants des droits civiques que les policiers, reste la création d’un portail internet proposant de nombreuses données judiciaires, en particulier sur les violences commises par la police lors d’arrestations, pour rétablir la réalité des faits. « Ça a vraiment beaucoup aidé notre mouvement», souligne Melina Abdullah, co-fondatrice du Black Lives Matter de Los Angeles, «parce qu’avant cela il n’y avait aucun endroit où l’on pouvait trouver les chiffres».
Une sénatrice pugnace
En 2017, avant la fin de son second mandat, elle décide de devenir sénatrice de Californie. Soutenue par Barack Obama et Joe Biden, elle remporte largement l’élection dans 54 des 58 comtés de l’État. Première femme originaire d’Asie du Sud et la deuxième femme noire à devenir sénatrice de l’histoire des États-Unis, Kamala Harris donne raison à sa réputation d’étoile montante du parti démocrate. Elle se fait remarquer au Sénat lorsqu’elle passe sur le grill, lors des auditions sénatoriales, Brett Kavanaugh, le candidat de Donald Trump à la Cour suprême, et William Barr, qu’il nomme procureur général des États-Unis. Ses interrogatoires (« Répondez par oui ou par non ») mettent les démocrates en joie, mais agacent les républicains : pour eux Kamala Harris instrumentalise ces auditions pour préparer sa candidature à la présidentielle.
De fait la sénatrice se présente à la primaire démocrate en vue de l’élection présidentielle en janvier 2019, le jour anniversaire de la naissance de Martin Luther King, pour défendre « la vérité », « la décence » et « l’égalité ». Elle tente de mettre en avant un bilan de procureure progressiste, mais se fait traiter de « flic » par certains de ses alliés. Ses hésitations sur la question de la couverture santé la desservent aussi. Sa campagne est brièvement relancée lorsqu’à la surprise générale, elle attaque durement Joe Biden lors du premier débat des primaires – mais elle finit par jeter l’éponge et apporter son soutien à l’ancien vice-président de Barack Obama, qui gagnera finalement la primaire.
Un ticket gagnant
Kamala Harris revient alors au premier plan, en redoublant ses attaques tous azimuts contre Donald Trump : coronavirus, immigration, racisme. Son nom apparaît immédiatement lorsqu’en mars Joe Biden annonce sa décision de prendre une femme comme colistière. Et au mois de mai, après la mort de George Floyd, cet Afro-Américain tué par un policier lors de son arrestation, de nombreux démocrates demandent à Joe Biden de choisir une afro-américaine.
Son choix s’est donc porté sur Kamala Harris, malgré les critiques de l’aile gauche du parti dénonçant un manque de progressisme de sa part lorsqu’elle était procureure (à l’opposé des républicains qui la présentent déjà comme une dangereuse gauchiste). Kamala Harris pourra rajouter un chapitre à son autobiographie : première femme afro-américaine d’origine indienne élue à la vice-présidence des États-Unis.
Rfi

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