La sécheresse a ravagé le sud de Madagascar. Depuis des mois, une seul chose a permis de nombreux Malgaches de survivre pendant la famine : l’argile blanche. La « terre de survie », comme certains l’appellent, mélangée à du tamarin, celle-ci sert à tromper la faim. Plus d’un an sans pluie dans le sud de l’Île, les vivres se font rares. Mêmes les cactus qui entourent les villages dans cette région aride, viennent à manquer d’eau. Cuillère à la main, Dame Zafendraza, un producteur de charbon, encourage ses enfants à manger la mixture.
« Si nous avions quelques chose à manger, si notre salive était assez, nous n’aurions jamais mangé ça. Mais c’est vrai que nous ne savions pas que l’argile blanche pouvait être mangée. Nous la mélangeons à quelque chose d’autre, et ça a marché », explique t-il.
Pour beaucoup, l’heure n’est plus à la recherche d’une nourriture qui fait vivre, mais aux moyens de remplir un ventre vide. Et ça, Toharano, qui s’occupe de ses enfants, ne le sait que trop bien.
« Mes enfants n’ont pas mangé pendant trois jours et sont morts, parce que moi, leur mère, n’ai pas réussi à leur trouver à manger. Je sais que c’est la famine qui les a tué. Ce n’est pas quelque chose d’autre, ce n’est pas la maladie, c’est la famine. Je suis parti tôt le matin et quand je suis revenu le soir, j’ai vu le corps de mon fils avec les yeux ouverts », raconte t-elle.
Les enfants sont les premières victimes de ce manque de nourriture. L’échappatoire de l’argile, mélangé au tamarin, provoque des gonflements du ventre chez eux. Beaucoup redoutent aujourd’hui un retour de, « l’époque des squelettes », la terrible sécheresse qui avait fait des centaines de morts dans les années 1990.
Une aide humanitaire était dispensée aux populations. Mais avec le confinement mis en place pour stopper la propagation de l’épidémie de la Covid-19, beaucoup n’ont pas pu recevoir cet aide.
L’armée a été déployée au côté des Organisations Non Gouvernementales pour distribuer vivres et premiers soins aux plus touchés, afin de tenter de redonner une nouvelle vie aux dizaines d’enfants mal-nourris.
France 24/ Bisonews.Cd
« Si nous avions quelques chose à manger, si notre salive était assez, nous n’aurions jamais mangé ça. Mais c’est vrai que nous ne savions pas que l’argile blanche pouvait être mangée. Nous la mélangeons à quelque chose d’autre, et ça a marché », explique t-il.
Pour beaucoup, l’heure n’est plus à la recherche d’une nourriture qui fait vivre, mais aux moyens de remplir un ventre vide. Et ça, Toharano, qui s’occupe de ses enfants, ne le sait que trop bien.
« Mes enfants n’ont pas mangé pendant trois jours et sont morts, parce que moi, leur mère, n’ai pas réussi à leur trouver à manger. Je sais que c’est la famine qui les a tué. Ce n’est pas quelque chose d’autre, ce n’est pas la maladie, c’est la famine. Je suis parti tôt le matin et quand je suis revenu le soir, j’ai vu le corps de mon fils avec les yeux ouverts », raconte t-elle.
Les enfants sont les premières victimes de ce manque de nourriture. L’échappatoire de l’argile, mélangé au tamarin, provoque des gonflements du ventre chez eux. Beaucoup redoutent aujourd’hui un retour de, « l’époque des squelettes », la terrible sécheresse qui avait fait des centaines de morts dans les années 1990.
Une aide humanitaire était dispensée aux populations. Mais avec le confinement mis en place pour stopper la propagation de l’épidémie de la Covid-19, beaucoup n’ont pas pu recevoir cet aide.
L’armée a été déployée au côté des Organisations Non Gouvernementales pour distribuer vivres et premiers soins aux plus touchés, afin de tenter de redonner une nouvelle vie aux dizaines d’enfants mal-nourris.
France 24/ Bisonews.Cd