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12 morts à Beni : L’ADF frappe de nouveau, Abwakasi au cœur de la terreur

La ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, reste une fois de plus plongée dans l’horreur après une attaque brutale qui a coûté la vie à douze civils innocents. Les quartiers Sayo et Matembo, situés dans la commune de Mulekera, sont maintenant des zones fantômes, vidées de leurs habitants qui ont fui la terreur qui s’est abattue sur eux dans la nuit du samedi 24 mars.

Selon les autorités militaires congolaises, cette attaque sanglante a été menée par le redoutable chef de l’ADF (Forces démocratiques alliées), Ahmad Mahmood Hassan, plus connu sous le nom d’Abwakasi. Le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole militaire à Beni, rapporte que « Abwakasi avec un groupe de ses terroristes ADF ont fait incursion dans la cellule Mutube, en commune de Mulekera. Ils ont massacré notre population, profitant de la cacophonie semée par certains jeunes qui se réclament des compatriotes et des voleurs de cacao, visibles dans plusieurs champs dans l’ouest de la RN4 ».

Cette récente série d’attaques, attribuée aux rebelles ougandais ADF, s’inscrit dans un contexte de violences récurrentes dans la région. Depuis le mois de mars de l’année en cours, au moins vingt personnes ont péri dans des attaques distinctes perpétrées par ce groupe armé. Abwakasi, en collaboration avec un autre chef ADF surnommé Amigo, semble vouloir établir une présence permanente près de la route Beni-Butembo, afin de semer régulièrement la terreur et d’attaquer les commerçants qui l’empruntent.

Mais qui est réellement Ahmad Mahmood Hassan alias Abwakasi ? Selon les informations fournies par les Nations unies, il est bien plus qu’un simple combattant au sein de l’ADF. Classé comme le numéro trois de ce mouvement, Abwakasi est accusé d’être impliqué dans la production, la fabrication et l’utilisation d’engins explosifs improvisés ayant causé la mort de nombreuses personnes en RDC. Il aurait notamment orchestré des attentats ciblant des communautés chrétiennes et des lieux de culte, ainsi que des attaques contre des civils innocents.

Sa menace ne se limite pas aux frontières de la RDC. Les experts des Nations unies le soupçonnent également d’avoir joué un rôle direct dans l’attaque meurtrière contre un lycée dans le village de Mpondwe en Ouganda, ayant entraîné la mort de plus de quarante élèves.

Malgré les promesses de mettre fin à ses activités, énoncées par le général Kayanja Muhanga, commandant des forces terrestres de l’UPDF, Abwakasi continue de semer la terreur dans la région de Beni. Son influence s’étend bien au-delà des frontières nationales, et sa capacité à recruter et former de nouveaux combattants soulève des inquiétudes quant à la stabilité régionale.

L’ADF, repliée sur le territoire congolais depuis 1995, fait partie intégrante de la longue liste des groupes rebelles qui sévissent dans l’est de la RDC. Les populations locales vivent dans la peur constante des attaques, des enlèvements et des violences perpétrées par ces groupes armés, qui continuent de défier l’autorité de l’État et de compromettre la sécurité des civils.

Dans un contexte où la population de Beni est confrontée à une menace persistante, il devient impératif pour les autorités congolaises, en collaboration avec la communauté internationale, de redoubler d’efforts pour mettre fin aux exactions de l’ADF et rétablir la paix et la sécurité dans la région.

Par l’équipe éditoriale de Bisonews.cd

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