Le prix de transport a sensiblement augmenté hier vendredi 18 décembre dans la ville province de Kinshasa avant le début du couvre-feu annoncé par les autorités du pays.
Une course qui coûte habituellement 500 FC à Kinshasa, a été doublée, voire triplée par certains taximen de la ville. Cette situation est consécutive de l’annonce par les autorités du pays d’un couvre- feu sur l’ensemble du territoire national de 21h à 5h du matin dans le cadre de renforcement des mesures pour lutter efficacement contre la deuxième vague de la pandémie du covid-19 qui prend de plus en plus de l’ampleur.
À cet effet, plusieurs arrêts de bus ont été débordés par les kinois qui voulaient à tout prix regagner leurs domiciles avant 21h pour se conformer à la demande des autorités du pays. Mais cela n’aura pas été une tâche facile pour plusieurs d’entre eux. Se payer une place dans un bus, taxi bus ou sur une Moto était devenu, un véritable parcours de combattant.
Cette hausse vertigineuse du prix de transport, n’a pas permis à plusieurs personnes de regagner leurs domiciles. Beaucoup ont été obligés de faire plusieurs kilomètres le pied soit, par le manque de moyens et d’autres bien qu’ayant un peu des moyens pour se payer une course, non pas pu trouver tout simplement le bus pouvant leurs ramener chez eux.
Il sied également de souligner les embouteillages qui ont été observés dans plusieurs grandes artères de la ville de Kinshasa. Les voitures obligées de rouler à pas de tortue.
Ceci, est une interpellation aux autorités tant Provinciales que nationales, de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter notamment cette hausse injustifiée du prix de transport dans la capitale congolaise, qui du reste est réglementée par l’état bien que le secteur est largement dominé par les privés qui tentent d’imposer la loi.