Le député national Garry Sakata a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le lundi 02 août 2021, précisé que le procès-verbal déposé par les confessions religieuses au bureau de l’Assemblée nationale va être “retourné” parce qu’il n’y a pas eu de “consensus”, selon la procédure exigée par la nouvelle loi sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
À en croire G.Sakata, la loi prévoit également qu’en cas de rejet par l’Assemblée nationale, les confessions religieuses doivent choisir un autre candidat en lieu et place de ceux qui ont été présentés.
« Et comme dans le cas l’espèce, il n’y a pas eu consensus, je ne vois pas quels sont les critères qu’on va vérifier en faveur de quel candidat. Logiquement, on va arriver à la situation où le PV va être retourné auprès des confessions religieuses afin qu’ils choisissent fatalement un autre candidat en lieu et place de ceux qui ont été présentés. C’est cela la procédure que la loi prévoit », a précisé Garry Sakata.
L’élu de Bagata a expliqué que pour arriver à ce stade-là, le bureau de la chambre basse du parlement, va présenter ce PV à la plénière qui ensuite va constituer une commission paritaire pour vérifier si les candidats présentés remplissent les conditions définies par la loi.
« Alors la plupart de temps, les gens peuvent se poser la question de savoir quelle est la suite de la procédure maintenant. Alors, puisque les confessions religieuses ont déposé leur PV auprès du bureau de l’Assemblée, selon la loi actuelle telle que modifiée au mois de juillet 2021, la procédure est la suivante : le bureau de l’Assemblée va présenter ce PV à la plénière et à l’issue de cette plénière, on doit constituer une commission paritaire composée de la majorité et de l’opposition pour vérifier les noms des candidats qui ont été présentés et si ceux-ci ne remplissent pas les conditions définies par la loi », a-t-il expliqué.
Il sied de rappeler que 6 confessions religieuses ont déposé le PV portant désignation du futur président de la CENI, en l’absence de l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo, par manque de consensus.
Roberto Tshahe 7sur7.cd