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JP Lisanga : « Tshisekedi s’est activement impliqué dans la farce de mauvais goût de Mboso »

Réagissant au nom de la Dynamique pour une solution de crise (DYSOC), Jean-Pierre Lisanga dit constater avec « un profond regret » la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). « Le Président Tshisekedi s’est impliqué activement dans la farce de mauvais goût du citoyen Mboso, nostalgique des méthodes décriées et anachroniques du MPR Parti-Etat », dénonce-t-il.

Dans une déclaration politique faite le lundi 25 octobre, Lisanga Bonganga estimé que « Félix Tshisekedi vient de franchir la ligne rouge de blocage de lui-même, par lui-même et pour lui-même, en signant, par excès de pouvoir, l’Ordonnance d’investiture des membres de la CENI, plaçant Denis Kadima, à la tête de cette institution d’appui à la démocratie, en violation de la Constitution, du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale ». « Ce qui est un acte ayant force de loi et de la charte régissant la plateforme confessions religieuses », ajoute ce cadre de Lamuka.

« La DYSOC ne se sent donc pas concernée par cette Ordonnance présidentielle, entachée de graves irrégularités et s’oppose farouchement à la nomination, d’une personnalité placée sous son autorité, chargée de faire le suivi du processus électorale, consacrant ainsi, la mise sous tutelle de la CENI par le Président de la République », déclare Lisanga Bonganga.

Par ailleurs, la DYSOC estime que « trop c’est trop ». Elle dit avoir tout tenté « pour que le Président Félix Tshisekedi revienne à la vision salutaire nous léguée par Feu Etienne Tshisekedi, pour le bien-être du peuple congolais, en privilégiant l’intérêt national et à se départir des violations récurrentes de la Constitution et des lois de la République, qui ont plongé le pays dans un dysfonctionnement dans tous les secteurs de la vie nationale ».

Jean-Pierre Lisanga a épinglé une kyrielle de griefs dont il accuse le président Tshisekedi. Il déplore notamment, « son incapacité absolue à assurer la sécurité des populations particulièrement celles vivant dans la partie Est du pays, la remise en cause de la cohésion nationale, des promesses fallacieuses, et des voyages intempestifs, inutiles et improductifs ».

« Fort de ce réquisitoire accablant contre le pouvoir en place, la DYSOC se range derrière le peuple congolais, déjà meurtri et exige la démission de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo de ses fonctions de Président de la République, chef de l’Etat », a-t-il déclaré.

Le n°1 de la DYSOC invite les autres forces politiques et sociales acquises au changement, à rejoindre le Bloc patriotique, initié par Martin Fayulu pour contrer le bureau de la CENI et la tentative de sa politisation. 

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