Quelques vingt corps de civils sans vie ont été découverts le mercredi 24 novembre à Tchabi et Vido dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), où un groupe armé d’origine ougandaise est considéré comme responsable d’une salve de massacres depuis 2014.
Selon des témoins, une équipe de responsables de l’armée s’est rendue sur le lieu en vue de s’enquérir de la situation, grâce au moyen logistique mis à leur disposition par la MONUSCO.
Elle a découvert les corps de dix-sept civils à Tchabi et six autres à Vido.
Certaines victimes auraient été tuées pendant qu’elles revenaient du champ et d’autres ont été tuées dans leurs maisons. Elles ont été ligotées avant d’être fusillées ou tuées à la machette, rapportent les mêmes sources.
Leurs dépouilles ont été ramenées et inhumées ce mercredi matin à Tchabi. D’autres corps ont été acheminés à Vido.
Des témoins révèlent que c’est peu avant la tombée de la nuit que des crépitements de balles étaient entendus dans la périphérie du centre de Tchabi.
Certains habitants témoignent que des militaires de la brigade d’intervention rapide de la MONUSCO basés à Tchabi sont intervenus pour repousser ces hommes armés. Ce qui a permis de limiter les dégâts. Les autorités militaires ne sont pas encore prononcées à ce sujet.
Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, a exprimé l’espoir d’en finir rapidement avec les massacres, sur fond de promesses ayant provoqué une grogne dans la région.
Le Président a décrété, dernièrement, l’état de siège dans les provinces du Nord – Kivu et de l’ITURI où des groupes armés locaux et l’ADF sont impliqués dans des massacres.
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