La Convention Démocratique du parti (CDP) de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a décidé, samedi, de destituer Jean-Marc Kabund de son poste de président a.i, et de l’exclure définitivement du parti.
Pour maître Claude Nkongolo, chercheur en droit international et relations internationales, une décision administrative, en droit administratif, prise sous une certaine forme ne peut être retirée, ni abrogée, encore moins annulée et/ou modifiée qu’en respectant la même forme.
Pour mieux expliquer, il a fait savoir que la CDP, organe de l’UDPS, qui en réalité est un conglomérat d’individus hostiles à Jean-Marc Kabund, devrait être limité quelque part dans sa procédure tendant à lui rendre la monnaie de la pièce.
Au regard de cette irrégularité, Me Claude Nkongolo a laissé entendre que la CDP/UDPS n’est pas compétente pour retirer le mandat spécial dont bénéficie J-M Kabund de la part de Félix Tshisekedi
Ce chercheur en droit international et relations internationales s’est dit stupéfait de constater que la CDP, dans sa décision, n’a pas produit un acte contraire établi par celui qui avait nommé Kabund-À-Kabund à ce poste du parti présidentiel.
Pour lui, les membres de la CDP se sont limités à désigner seulement Augustin Kabuya au poste de secrétaire général de l’UDPS.
En conséquence, a précisé Me Claude Nkongolo, l’acte posé par la CDP est nul et de nul effet, car « il n’engage que leurs propres auteurs qui n’ont pas pu produire un acte contraire venant de Félix Tshisekedi, personne qui avait nommé Jean-Marc Kabund à ce poste ».
Mwambilayi
Actu 30