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« L’UDPS est favorable à la modification de la Constitution » (Jimmy Ambumba)

« Notre préoccupation, c’est de revisiter certains articles de la loi fondamentale qui, par méchanceté, existent dans notre Constitution », affirme, sur Top Congo FM, le président de la Commission politico-administrative et juridique de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jimmy Ambumba.

« Prenons le cas de l’article 10 qui donne la nationalité en bloc parce qu’un groupe de gens se retrouveraient sur le sol Congolais à son indépendance, sans toutefois mettre des garde-fous, catégoriser le degré de nationalité, prendre des mesures conservatoires au cas où le bénéficiaire de cette nationalité marche sur les intérêts du Congo », pointe ce cadre du parti présidentiel.

Comme une épée de Damoclès

À la question de savoir si cette soudaine envie de « revisiter » certaines dispositions constitutionnelles pouvait attendre les élections de 2023, Jimmy Ambumba rétorque qu' »il n’y a pas quelque endroit où on a précisé la période où on doit revisiter un ou deux articles de la loi fondamentale ».

Et de lâcher : « C’est lorsque le besoin se fait sentir, lorsqu’il y a urgence pour l’intérêt supérieur de la nation. On peut donc intervenir à tout moment. Le Chef de l’État Félix Tshisekedi n’a nullement l’intention de changer la Constitution. Nous parlons droit, la modification de la Constitution, c’est autre chose ».

Cet appel à une révision de la Constitution n’est pas sans rappeler la proposition de loi « polémique » de Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018.

Portée par le député Nsingi Pululu, cette réforme dont l’objectif est de réserver l’accès à plusieurs hautes fonctions, notamment la présidence de la République, aux seuls Congolais nés de père et de mère eux-mêmes Congolais, avait suscité une véritable colère des proches de Moïse Katumbi, qui ambitionnent le pouvoir suprême en RDC et dont le père est juif.

Ensemble pour la République avait même brandi la menace de quitter définitivement l’Union sacrée si cette proposition de loi venait, ne serait-ce qu’à être inscrite au calendrier des travaux de l’Assemblée nationale.

Finalement, c’est le speaker de la chambre basse, Christophe Mboso, qui renverra aux calendes grecques la possibilité d’examiner ce projet, plutôt inopportun dans le contexte social, politique, sécuritaire et économique actuel de la RDC.

Éric Lukoki
Top Congo FM

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