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Tribune libre : Francois Beya, témoin gênant ou coupable? (réaction Alain Bolodjwa)

Un mois est passé depuis que l’ancien conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité, François Beya est détenu à l’Agence Nationale de Renseignements (ANR). Il lui est reproché d’avoir pris part à une réunion secrète qui avait pour but de déstabiliser les institutions du pays. Des jours passent, François Beya est le seul à être interpellé. Ce qui pousse Alain Bolodjwa à penser que « Beya fait partie des témoins gênants du pouvoir de Tshisekedi ».

Tous les proches du pouvoir de président Félix-Antoine Tshisekedi sont en train d’être mis sur le banc de touche. D’abord Vital Kamerhe, ensuite Jean-Marc Kabund et François Beya, tous étaient considérés comme des personnes au cœur de son pouvoir.

Pour Alain Bolodjwa, Félix Tshisekedi est en train d’éliminer les personnes qui ont des secrets sur son pouvoir : « Au regard des éléments qui sont diffusés par ses détracteurs, on se rend compte qu’il n’y a pas assez d’éléments. On nous dit qu’il aurait tenu une réunion, mais la réunion on ne la tient pas seul et lorsqu’on vous dit qu’on vous dit qu’on aurait arrêté beaucoup, mais ils ont quel statut ? Et pourquoi on n’en parle pas et pourquoi on ne cite pas leurs noms ? », s’est-il ’interrogé.

Il continue, « et s’il y avait des militaires, la compétence ne pouvait pas être dévolue qu’à la seule ANR, il fallait aussi impliquer les renseignements militaires. Voilà pourquoi je dis qu’on devrait mettre en place une commission spéciale et cela n’étant fait, nous comprenons qu’ils n’ont pas assez d’éléments, c’est justement parce qu’ils veulent se débarrasser de quelqu’un qui a beaucoup d’informations. Au regard des informations en notre possession, les personnes ayant participé au deal Kabila-Tshisekedi sont en mauvaise posture Kalev, Beya, Kabund et Vital Kamerhe », explique-t-il avant de signifier que Tshisekedi avait trois solutions avec toutes ces personnes soit les fidéliser, soit les neutraliser ou les pousser en dehors des frontières.

François Beya est un vieux routier des renseignements, il a formé beaucoup de gens durant sa carrière. Alain Bolodjwa craint que l’affaire Beya ne démotive d’autres agents.

« François Beya a aussi formé les gens qui sont des agents de carrière de l’Etat, et qui ne sont pas des politiques. Si vous les bousculez, les autres qui sont là deviendront de plus en plus sceptiques, pas seulement ses disciples voire ceux qui n’ont pas de trait d’union avec lui. Ils peuvent se dire qu’ils servent, mais demain peuvent se retrouver en prison ».

L’opposant proche de Martin Fayulu rappelle que le temps est largement dépassé et que Beya devrait être présenté à un juge. Même si c’est une question qui touche à la sureté de l’État, la Constitution en son article 17 doit être respectée.

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