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Face aux multiples contraintes électorales : la Société civile appelle Félix Tshisekedi à négocier un large consensus

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), le Centre pour la Gouvernance (CEGO), le Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (FDBG) ainsi que les 800 organisations partenaires invitent le Chef de l’Etat, en tant Garant de la nation et du bon fonctionnement des Institutions, à prendre l’initiative en associant toutes les parties prenantes majeures de la vie sociopolitique du pays dans la recherche du consensus autour des contraintes évoquées par la Centrale électorale à travers sa feuille de route.

Dans un communiqué, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), le Centre pour la Gouvernance (CEGO), le Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (FDBG) ainsi que les 800 organisations partenaires sont préoccupés par les contraintes relevées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans sa Feuille de Route rendue publique en date du 3 février 2022.

Les organisations signataires du présent Communiqué, tout en saluant le travail jusque-là entrepris par l’organe de gestion électorale de la RDC, sont d’avis que les contraintes, telles que relevées peuvent entraîner le pays dans une crise institutionnelle suite à la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel. 

COMMUNIQUE CONJOINT N°002 CONSORTIUM NSCC-CEGO-FDBG/022

APPEL A UN SURSAUT PATRIOTIQUE : SAUVONS LE PROCESSUS DEMOCRATIQUE ET ELECTORAL EN RDC

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), le Centre pour la Gouvernance (CEGO), le Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (FDBG) ainsi que les 800 organisations partenaires sont préoccupés par les contraintes relevées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans sa Feuille de Route rendue publique en date du 3 février 2022.

Les organisations signataires du présent Communiqué, tout en saluant le travail jusque-là entrepris par l’organe de gestion électorale de la RDC, sont d’avis que les contraintes, telles que relevées peuvent entraîner le pays dans une crise institutionnelle suite à la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Outre les conséquences sociopolitiques et socioéconomiques susceptibles de découler de cette crise institutionnelle, les organisations signataires préviennent que la persistance de l’insécurité dans plusieurs agglomérations de la partie orientale du pays, notamment en Ituri, au Nord et Sud-Kivu et dans une certaine mesure dans les deux Uélés, le Tanganyika et ce, consécutivement à l’activisme des groupes armés, n’augure pas un lendemain rassurant pour la tenue, dans les bonnes conditions, du quatrième cycle électoral dans le pays. De même, les contraintes d’ordre financier et logistique auront vraisemblablement une incidence négative sur le processus électoral dans la mesure où, d’une part, la feuille de route rendue publique l’a été sans être accompagnée d’un budget conséquent, particulièrement, celui lié aux opérations et, d’autre part, l’incertitude de renouveler l’ensemble de la logistique pour un meilleur processus électoral, différent de ceux de 2011 et de 2018.

Par ailleurs, la décision du Gouvernement sur la mutualisation des opérations d’identification des électeurs et de recensement général de la population ne fait persister le spectre du glissement inauguré par la crise née de l’impréparation du troisième cycle électoral en 2015.

Face à ces contraintes qui ont fondé la plupart d’acteurs politiques et de la société civile de se prononcer et de relever les craintes de voir le processus électoral déraillé, les organisations signataires lancent un appel patriotique aux acteurs politiques et sociaux pour sauver l’ensemble du processus démocratique dans le pays.

A cet effet, ces organisations sont d’avis qu’il ne sert à rien d’attendre que la crise éclate pour se précipiter dans des solutions prêt à porter. Pour ce faire, ces organisations recommandent :

1. Au Président de la République, en sa double qualité de Chef de l’Etat et Garant du bon fonctionnement des Institutions :

– De prendre l’initiative en associant toutes les parties prenantes majeures de la vie sociopolitique du pays dans la recherche du consensus autour des contraintes évoquées par la Centrale électorale à travers sa feuille de route.

2. Aux acteurs politiques

– De privilégier l’intérêt supérieur de la nation en s’impliquant dans le schéma de la recherche du consensus sur les contraintes et les fondamentaux pour les élections inclusives et justes à l’horizon 2023.

3. A la Société civile

– De faire du plaidoyer en matière de la réforme et éducation civique électorale une priorité

4. A la population congolaise

– De rester mobiliser et d’accompagner la pression citoyenne le moment venu en vue d’obtenir le consensus autour du processus électorale pris en otage par les contraintes. Pour les signataires Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) Centre pour la Gouvernance (CEGO) Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (FDBG)

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