AccueilA la UnePolémique sur le...

Polémique sur le juge naturel d’un ancien Premier ministre :  » c’est le juge ordinaire qui doit le juger « , pense le bâtonnier Matadi Wamba

Intervenant ce jeudi 17 mars 2022 à la cérémonie de vernissage de deux œuvres scientifiques de Me Abed Kayembe Ngoy, le bâtonnier national Tharcisse Matadi Wamba, a donné sa position à la question de savoir qu’en est-il de la juridiction compétente à réprimer les infractions commises par un ancien président de la République ou un ancien Premier ministre durant l’exercice de ses fonctions ? Y a-t-il un vide juridique ou pas ?

« …Lorsque les fonctions du président de la République ou celles du Premier ministre cessent, ces deux-là redeviennent des justiciables ordinaires. C’est le juge ordinaire qui doit les juger. Ce juge là existe. La Cour constitutionnelle ne l’a pas désigné dans son arrêt, mais ce juge existe », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre : « c’est au Parquet de chercher pour telle infraction qui a été commise, quel est le juge compétent à saisir. Il n’y a pas un vide. Il y a des tribunaux pour juger un ancien président de la République et un ancien Premier ministre », a-t-il précisé.

En rappel, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour juger l’ancien chef du gouvernement devenu sénateur, Augustin Matata Ponyo Mapon, pour un présumé détournement de 300 millions USD alloués au Projet du Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Dans sa décision, la Cour a relevé que « la compétence juridictionnelle étant d’attribution, le prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin, qui a cessé d’être Premier ministre en fonction au moment où les poursuites contre lui sont engagées, doit être poursuivi devant son juge naturel, de sorte que, autrement, il serait soustrait du juge que la Constitution et les lois lui assignent, et en violation de l’article 19 alinéa 1er de la Constitution ».

Djodjo Vondi
congo-press.com

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Kinshasa : 100 nouveaux véhicules anti-émeutes et 600 boucliers remis à la PNC pour renforcer la sécurité urbaine

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a récemment renforcé les moyens opérationnels de la Police nationale congolaise (PNC) en lui fournissant 100 nouveaux véhicules anti-émeutes de marque Traveller Force. Cette initiative vise à améliorer les capacités de maintien de l'ordre et à assurer une meilleure protection des citoyens et de leurs biens.

Kinshasa : SAMA, SUMINWA et KABUYA consultés pour baliser le prochain gouvernement

Les consultations politiques en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale ont débuté ce lundi 24 mars 2025 à Kinshasa. Sous la direction de Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, ces discussions visent à instaurer une gouvernance inclusive pour renforcer la cohésion nationale face aux défis sécuritaires persistants dans l'est du pays.

João Lourenço se retire de la médiation entre la RDC et le Rwanda pour se consacrer à l’Union africaine

Le président angolais João Lourenço a annoncé ce lundi 24 mars son retrait du rôle de médiateur dans les pourparlers de Luanda, destinés à faciliter la reprise du dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Cette décision intervient deux mois après son accession à la présidence tournante de l’Union africaine, une responsabilité continentale qui, selon la présidence angolaise, nécessite désormais toute son attention.