L’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key, a rang de Ministre et son adjoint de vice ministre, selon la loi numéro 006 du 24 mars 2003 portant dérogation an matière de recrutement et de stage probatoire des inspecteurs des finances (modifié et complété par l’article 1er de l’ordonnance numéro 20/137-C du 24 septembre 2020 modifiant et complétant l’ordonnance numéro 91-019 du 6 mars 1991 portant règlement d’administration relatif à la carrière et aux fonctions d’inspecteur des finances) en son article 5.
Ce qui donne ainsi droit à Jules Alingete d’avoir une cinquantaine des conseillers au même titre que l’actuel président de la CENI.
Cette loi indique que l’inspecteur général des finances et chef de service et son adjoint sont nommés et, le cas échéant, relevés de leurs fonctions par le Président de la République et sont classé dans la catégorie I de hors cadre.
Selon la loi créant cette instance de contrôle, l’IGF dispose d’une compétence générale et supérieure en matière d’audit et de contrôle des finances publiques.
« A ce titre, elle accomplit toute enquête ou mission d’audit, d’inspection, de vérification, de contre-vérification et de surveillance de toutes les opérations financières, tant en recettes qu’en dépenses, du pouvoir central, des provinces, et entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature, bénéficiant d’un concours financier, sous forme de participation en capital, de subvention de prêt, avance ou de garantie de la part des pouvoirs publique », indique le document.
L’IGF a donc reçu mandat de contrôler les finances publiques à tous les niveaux.
Et le traitement des inspecteurs est bien signifié pour leur permettre d’exécuter leurs tâches sans se compromettre.
24sur24.cd