Quel est le rôle d’un gouvernement pour la population ? Comment doit penser un gouvernement sur les conséquences de ses décisions sur le quotidien de sa population ? Quel serait l’avantage de taxer excessivement un secteur dont les produits s’affirment, peu à peu, comme étant de première nécessité et dont la population n’arrive plus à s’en débarrasser ? Pourquoi ne pas vouloir faciliter la vie de la population pour des intérêts individualistes et égoïstes ? Bizarre !
BIS REPETITA…
La population congolaise est étonnée d’apprendre la création d’une nouvelle version de la TAXE RAM. « Pourquoi le Président permet à ce qu’on lance encore une autre TAXE sur nos téléphones alors que nous avons beaucoup souffert à cause de RAM avec le vol des unités dans nos téléphones ? Il nous avait dit ici qu’il ne connaissait pas l’existence de RAM. C’est le moment pour lui d’écouter notre voix. », se plaint en Tshiluba Richard Ngandu, un habitant de Mbuji-Mayi.
« Nous entendons parler de la nouvelle TAXE qui va commencer à faire payer les appels, SMS et méga. Sur base de quoi que les gens s’entêtent à ne pas respecter la pauvreté de la population. C’est totalement méchant de la part des politiciens congolais », souligne Madame Kita de Kinshasa avec un air inquiet. « RAM 2 est un clonage du précédent dans un milieu différent avec les mêmes conséquences sur la population.
C’est une répétition indirecte de la version qui a causé des marches et qui a poussé dernièrement les populations à s’abstenir de consommer des unités pour les appels normaux. Oui, c’est du « Bis repetita » d’une version oubliée de la mascarade de taxe AGI que voulait imposer Joseph Kabila à la fin de son règne à la population à travers son Ministre Emery Okundji et que l’actuel Président de la République, en bon père de famille, avait annulé dès son arrivée au palais de la nation », commente anonymement un expert du secteur.
Par ailleurs, « Le penseur a seulement restructuré sa manœuvre pour lui permettre d’éviter le lynchage médiatique et des réactions négatives de la population à court terme. Il était sûr de duper la vigilance de 80 millions de personnes en utilisant de la tuyauterie rouillée de l’intérieur pour remplacer une tuyauterie refusée par la population parce que rouillée de l’extérieur », complète la même source.
« De l’ARPTC à la Présidence, en passant par le Ministère des PTNTIC et la Primature, le constat amer est que tout le monde n’a pas voulu écouter le son de la raison et saisir la possibilité de vivre tranquillement avec une population connectée pour accompagner la volonté du Chef de l’Etat de Développer la République Démocratique du Congo », argumente un avocat de Lubumbashi.
MCP
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