Jules Alingete brille par des dépassements budgétaires très prononcés. Invraisemblable. Pourtant, cela est vrai comme l’atteste le Projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi de finances n°19/005 du 31 décembre 2019 pour l’exercice 2020, telle que modifiée par la Loi rectificative n°20/019 du 24 décembre 2020 pour l’exercice 2020.
L’actuel Chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), aux commandes depuis juillet 2020, a, au cours de cette même année, affiché un taux de dépassement budgétaire de plus de 520,68%.
Au départ, 32.953.750.000 CDF ont été mis, à titre de crédit prévisionnel, à la disposition de l’IGF pour des interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques. A l’arrivée, l’IGF, sous Alingete, a explosé le seuil prévisionnel en dépensant jusqu’à 171.582.000.000 CDF. Soit, un surplus de 138.628.250.000 CDF.
Normal, au regard de ces chiffres, que Jules Alingete ait défendu, urbi et orbi, que « le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion ». Alors que c’en est bien, selon Ernest Izemengia Nsaa-Nsaa, « une violation de la Loi des finances ».
Gabin K.
Opinion Info