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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : François BEYA transféré à Makala après 60e jours de détention arbitraire

Le Collectif a appris le transfert de François BEYA KASONGA des locaux de l’ANR au Centre de Rééducation Pénitentiaire de Kinshasa « CPRK » (ex-prison centrale de MAKALA), dans la soirée du lundi 4 avril 2022. Ce transfert a été décidé lors le week-end suite à une rencontre entre le Chef de l’Etat et la Commission qui a auditionné François BEYA KASONGA. Plusieurs responsables des services de sécurité, dont l’incontournable Jean-Hervé MBELU, ont pris part à cette rencontre.

A nouveau, les droits et libertés de François BEYA KASONGA sont, pour la énième fois, bafoués par une Commission qui n’est pas une autorité judiciaire reconnue pour décider du transfert de ce dernier dans une maison d’arrêt.


De nombreuses questions subsistent : pourquoi François BEYA KASONGA n’est-il pas déféré devant son juge naturel ? Pourra-t-il accéder à une assistance juridique ? Pourra-t-il avoir accès au dossier monté contre lui, sachant qu’il a été fondé en violation flagrante du principe du contradictoire ? Quel est le sort de ses codétenus transférés du jour au lendemain à la prison de NDOLO ? Ladite Commission a-t-elle également statué sur leur cas ? Vont-ils faire l’objet d’un assouplissement ? Si oui, qu’est-ce qui justifiait leur détention arbitraire en premier lieu ? Pour quelles raisons seraient-ils libérés et François BEYA KASONGA détenu arbitrairement ? Existe-t-il des garanties de sécurité pour son conseiller en communication, forcé de se cacher aujourd’hui ? L’AG de l’ANR est-il tellement embourbé dans le faux dossier monté contre François BEYA KASONGA qu’il est prêt à traduire en justice un innocent dans le seul but de lui sauver la tête de cette triste affaire ? Est-ce ainsi que le nouveau patron de l’ANR entend humaniser ce service de sécurité ? Est-ce pour cette raison qu’il persiste contre les membres du Collectif en les menaçant d’arrestation voire d’élimination du simple fait de leur travail ? Est-ce là l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat ? 

Le Collectif s’étonne également d’apprendre la participation régulière de Me Georges KAPIAMBA, Président de l’ACAJ, aux réunions de ladite Commission sur le sort de François BEYA KASONGA.

Ce fait confirme le constat du Collectif selon lequel Me KAMPIAMBA, dont l’association a tardivement dénoncé la détention irrégulière et arbitraire de François BEYA KASONGA, n’est plus au service de l’ANR – dans le sale boulot qu’elle accomplit contre les susdits – qu’en au service de la vérité et de la justice.

A cet égard, le Collectif demande à Me KAMPIAMBA de cesser d’intervenir de manière néfaste dans ce dossier qui n’honore ni l’ANR ni lui-même.

2. Vers un procès expéditif devant un tribunal militaire

Lors de sa conférence de presse du 9 mars 2022, le Collectif a informé l’opinion nationale et internationale que l’ANR cherchait à fabriquer et monter de faux éléments pouvant être reprochés à François BEYA KASONGA dans le seul but de le conduire devant un juge et d’obtenir une condamnation excessive à la peine capitale.


Suite au transfert de François BEYA KASONGA à Makala, il nous revient, de sources sûres, qu’il sera déféré devant la Haute Cour Militaire après décision de l’Auditeur Général.


La procédure judiciaire est biaisée : François BEYA KASONGA est passé de l’ANR à la prison de Makala sans passer par le parquet.


Le Collectif s’inquiète de ces pratiques de faux dossiers qui conduisent des innocents devant la justice pour régler des différends politiques. Pour rappel, le Collectif a précisé, à de nombreuses reprises, que le dossier contre François BEYA KASONGA est vide. Celui-ci est surtout victime d’une guerre au sein du palais présidentiel. François BEYA KASONGA paie son enquête sur un conflit minier impliquant le conseiller privé du chef de l’Etat, Fortunat BISELELE et l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille NANGAA, pour ne citer qu’eux.


Dans le seul but de réduire au silence François BEYA KASONGA, des civils et des militaires ont été soudoyés pour faire de faux aveux et témoignages sur une participation présumée à un coup d’État contre le pouvoir en place, dont l’initiateur serait la personne concernée.
Le Collectif apprend, des mêmes sources, l’arrestation, hier, de certains officiers supérieurs de l’armée du centre Kongo et de l’Est de la République dans le but d’être liés au dossier François BEYA KASONGA.


Ni l’ANR ni la Présidence ne sortent d’une telle fabrication de fausses preuves pour traduire un collaborateur qui a travaillé avec rigueur et sérieux tout au long de sa carrière et pour la Présidence TSHISEKEDI.

Le Collectif regrette que de telles pratiques qui étaient courantes sous le régime de KABILA soient de nouveau en vigueur sous le régime actuel qui prône pourtant l’instauration d’un Etat de droit.

De quel Etat de droit parle-t-on lorsque les services de sécurité sont ainsi mobilisés pour fabriquer un faux dossier contre un citoyen qui n’a fait son travail qu’en enquêtant notamment sur le conflit minier précité ? L’Affaire BEYA est-elle un signal à qui que ce soit qui troublerait le pouvoir sur le sort qui pourrait lui être réservé ? Les moyens humains et financiers de l’Etat seront-ils détournés de leur affectation pour mettre au pilori un citoyen ou un adversaire politique jugé encombrant ? Est-ce une telle justice que le nouveau pouvoir entend, à son tour, rendre au Congo ? Est-ce ainsi que le régime en place entend instaurer l’Etat de droit ?

Dans ces conditions, François BEYA KASONGA,  prisonnier politique du nouveau régime,  ne pourra bénéficier d’un procès équitable.

3. Demande du Collectif

1. Le Collectif réitère sa demande d’implication personnelle du Président TSHISEKEDI, en tant que Père et Garant de la Nation, pour la libération immédiate et sans condition de François BEYA KASONGA, de son secrétaire particulier Guy VANDA, de ses protocoles David CIKAPA et Claude KIDISHO en tant que ainsi que son garde du corps Jean-Pierre KALENGA, en l’absence de charges retenues contre eux.

2. Elle demande à l’ANR de cesser ses menaces et intimidations contre sa conseillère en communication, Sonia LUKUSA et ses enfants désormais déscolarisés.

3. Le Collectif lui demande également de cesser ses pressions et poursuites injustifiées envers les membres du Collectif, et en particulier Victor TESONGO, contraints à la clandestinité.

Fait à Kinshasa, le 5 avril 2022

Unité de communication collective

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