Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a insisté sur la nécessité de prendre des mesures urgentes pour préserver et améliorer la performance du secteur forestier afin de rassurer les partenaires publics et privés soucieux d’investir dans le secteur forestier en RDC.
Le Chef de l’Etat, l’a indiqué dans sa communication au cours de la 47ème réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République, qu’il a présidée vendredi dernier en présentiel, a souligné, dans son compte rendu, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Partant du constat que la gestion du secteur forestier congolais fait face à des défis structurels et organisationnels, le porte-parole du gouvernement a affirmé que le Président de la République a rappelé les engagements pris par la RDC à l’occasion de sa participation à la Conférence de parties sur le climat COP 26 à Glasgow, en vue de stopper et renverser la déforestation d’ici 2030.
« Ces engagements devraient se traduire par la prise de mesures urgentes pour préserver et améliorer la performance du secteur forestier », a-t-il martelé.
En attendant la publication du rapport de l’Inspection Générale des Finances sur la gestion de ce secteur, le Président de la République a encouragé la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba en collaboration avec les ministères sectoriels et les Institutions impliqués dans la gouvernance climatique, à rédiger un rapport exhaustif sur l’état d’avancement du processus pays et à présenter, dans la quinzaine en Conseil des ministres, les défis et les prochaines étapes.
Engagés à stopper et à inverser la déforestation d’ici à 2030
120 dirigeants monde et plus de 40 000 participants à la 26ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 26), tenue en novembre dernier à Glasgow, en Ecosse, s’étaient engagés à stopper et à inverser la déforestation d’ici à 2030.
Ils avaient promis notamment de renforcer leurs efforts communs pour conserver les forêts et les autres écosystèmes terrestres et accélérer leur restauration, ainsi que de faciliter les politiques de commerce et de développement durables, au niveau international et national.
Ils ont également assuré d’autonomiser des communautés locales, y compris les peuples autochtones, qui résultent souvent négativement affectés par l’exploitation et la dégradation des forêts, de mettre en œuvre et de remanier les politiques et les programmes agricoles afin de réduire la faim et de protéger l’environnement ainsi que de faciliter l’alignement des flux financiers sur les objectifs internationaux visant à inverser les pertes et les dégradations, tout en garantissant des politiques permettant d’accélérer la transition vers une économie plus verte.
ACP