Les violences conjugales sont devenues monnaie courante ces derniers jours. Au fait, ces actes décriés par les femmes ont toujours existé depuis belle lurette.
Marco Katalayi, un natif de Kinshasa a reconnu avoir étranglé sa femme et sa compatriote de 45 ans, le lundi 11 avril 2022. La scène horrible s’est passée dans leur appartement à Rennes en France où ils résident depuis 2012 avec leurs deux enfants à bas âge nés sur le territoire français et présents sur le lieu de drame mais impuissants pour intervenir.
L’homme de 48 ans, un pratiquant du judo (ceinture noire), ayant constaté l’irréparable, s’était lui même rendu dans un état d’ébriété au commissariat du quartier pour porter l’affaire à la justice.
Sur ces faits rapportés, Maître Waza, appelé ainsi par ses nombreux intimes de la Commune de Bandalubgwa à Kinshasa en République Démocratique du Congo, avait été placé immédiatement à garde à vue.
Une source proche de l’affaire renseigne que le corps sans vie de sa femme avait été retrouvé à leur domicile. Les enfants sous le choc de l’événement sont placés en observation dans un hôpital alors que l’affaire pour meurtre par un conjoint est confiée à la sûreté départementale à Rennes.
Une autre source ajoute que meurtrier avait eu à écoper dans le passé une peine de prison ferme pour des violences conjugales.
À l’heure actuelle, il est difficile d’expliquer ce qui se serait passé entre ces deux conjoints qui se sont mariés dans la capitale congolaise et partis pour la France à la recherche d’une vie heureuse.
De tout ce qui précède, il y a lieu de reconnaître que plusieurs facteurs sont à la base des violences conjugales ou maritales. Notamment, l’impolitesse ou l’insoumission de la femme, l’infidélité conjugale, le gaspillage des économies domestiques. Ce qui poussent souvent les hommes sans retenu à s’emporter violemment sur leurs femmes jusqu’à décider à mettre fin à leur existence sur la terre des hommes.
De leurs côtés, les femmes mariées se voient dans la contrainte de cohabiter avec des hommes violents indépendamment de leur bon vouloir.
En effet, les conseils d’amis, le souci d’une bonne éducation des enfants, le manque d’autonomie ou indépendance financière vis-à-vis de leurs maris et les enseignements religieux contre le divorce seraient parmi tant d’autres facteurs qui les incitent à ne pas quitter le toit marital en dépit des agressions et autres traitements dégradants subis au quotidien.
Tenant compte de tout ceci, le problème de choix d’un homme devient de plus en plus une question épineuse. Celles qui sont des chrétiennes tournent leurs regards vers la sainte montagne, question de discerner l’orientation divine !