AccueilA la UneRDC : Scandale...

RDC : Scandale minier dévoilé – un préjudice de 500 millions de dollars par mois décrié par un député

Kinshasa, le 25 août 2023 – Une nouvelle enquête approfondie met en lumière les opérations minières opaques qui ont coûté à la République démocratique du Congo (RDC) une perte financière astronomique de 500 millions de dollars par mois. Le député de l’UNC, Alfred Maisha, exprime des regrets profonds quant à la situation, soulignant le rôle préoccupant de divers acteurs dans cette affaire, notamment les sociétés Primera Gold DRC et Primera Metals DRC.

Les révélations émergent alors que le pays tente de se remettre des décennies de troubles politiques et économiques. Le contrat en question, scruté minutieusement par des experts juridiques, jette une lumière crue sur une situation complexe et troublante. Alfred Maisha, dans une déclaration chargée d’émotions, a exprimé sa déception face aux opérations minières qui semblent avoir été orchestrées de manière à siphonner les richesses nationales.

« Quand vous parcourez les clauses de ce contrat, même le Congolais le plus réservé ne peut retenir ses larmes. De l’intrigue délibérée au cynisme flagrant, nous avons été pris dans les filets d’une manipulation orchestrée depuis les échelons internationaux. Ni Mobutu, ni les Kabila n’ont poussé la cupidité aussi loin », a déclaré Maisha d’une voix chargée d’indignation.

Les allégations portées à l’encontre de Primera Gold DRC et Primera Metals DRC suscitent un débat fervent dans les cercles politiques et économiques. Les experts en économie affirment que les pertes astronomiques subies par la RDC ont un impact direct sur le développement du pays, privant ainsi les citoyens de services essentiels tels que la santé, l’éducation et les infrastructures.

Face à ces révélations troublantes, la population congolaise exprime sa colère et sa frustration devant ce qui semble être un détournement systématique de la richesse nationale. Les appels à des réformes radicales et à une plus grande transparence dans le secteur minier se multiplient.

Le gouvernement a été interpellé pour enquêter sur les allégations et prendre des mesures décisives pour assurer la protection des intérêts de la nation. Alors que le député Alfred Maisha soulève la question au sein de l’Assemblée nationale, les regards sont désormais tournés vers les autorités pour garantir que de tels abus contre les ressources nationales ne restent pas impunis.

Les révélations choquantes de la perte de 500 millions de dollars par mois pour la RDC soulignent la nécessité urgente de réformes profondes dans le secteur minier du pays. Les citoyens attendent des actions concrètes pour mettre fin à cette exploitation financière et pour bâtir un avenir où les richesses nationales contribuent véritablement au développement et au bien-être de la population congolaise.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Gemena : Quand l’humanité de Liliane Bemba fait renaître l’espoir

Gemena a vécu un moment historique avec l’inauguration de Toa Yanga, un centre d’hébergement destiné aux veuves et aux orphelins. Ce lieu, qui signifie "maison du bonheur", est une initiative portée par l’ASBL El Elyon, fondée en 2004 à Gemena, avec pour vocation de soutenir les veuves et les orphelins en situation de précarité.

Conflit au Nord-Kivu : les FARDC sécurisent Ngungu malgré la pression des rebelles

La cité de Ngungu, dans le Nord-Kivu, a vu un tournant significatif dans les affrontements opposant les Forces armées de la RDC (FARDC) aux rebelles du M23. Depuis le mardi 7 janvier, cette localité, située à environ 15 kilomètres de Rubaya, est repassée sous contrôle des autorités congolaises, après des opérations militaires coordonnées impliquant également les alliés Wazalendo.

Attaques en RDC : 111 opérations des ADF revendiquées par Daech en cinq mois

Dans l'est de la République démocratique du Congo, les Forces démocratiques alliées (ADF) continuent de semer l'effroi tout en opérant sous une structure de commandement rigoureusement centralisée. Au cœur de cette organisation, Musa Baluku, figure controversée, exerce un contrôle absolu, selon un rapport des Nations unies publié le 8 janvier 2025.