AccueilA la UneLe Gouvernement Congolais...

Le Gouvernement Congolais appelle au retrait anticipé de la Monusco en RDC

La République Démocratique du Congo (RDC) a fait entendre sa voix au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies en réclamant avec insistance une accélération du processus de retrait de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco). Cette demande pressante émane du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, qui a adressé une lettre officielle au Conseil de sécurité. Les autorités congolaises estiment que la Monusco a perdu la confiance de la population et que sa crédibilité est sérieusement entachée. Cet appel intervient dans un contexte extrêmement sensible, à seulement quatre mois des élections nationales.

Le gouvernement va même jusqu’à affirmer que la Monusco est désormais « disqualifiée » et qu’elle ne propose plus une solution institutionnelle adéquate à la crise sécuritaire sévissant dans l’Est de la RDC.

Kinshasa interpelle directement le Conseil de sécurité pour la mise en œuvre du plan de transition révisé de la Monusco et préconise une réduction graduelle des effectifs des casques bleus dès cette année.

Cette demande formelle survient à quelques encablures de la tenue de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui marquera également la fin de ce mandat quinquennal pour le président Félix Tshisekedi.

Néanmoins, l’opposition exprime des réserves, dénonçant une possible exploitation politique de la part du président Félix Tshisekedi, l’accusant d’utiliser le rejet de la Monusco à des fins électorales. En conséquence, les opposants évitent de demander ouvertement le départ des soldats de l’ONU, conscients de la sensibilité de la question et des possibles réactions au sein de la population.

Du côté de la mission onusienne, l’évolution des événements suscite l’étonnement.

Dans son dernier rapport, Antonio Guterres avait noté que le gouvernement congolais avait initialement suggéré que la transition précédant le départ effectif de la Monusco devait intervenir après les élections de décembre 2023. Le Secrétaire général des Nations Unies avait mis en garde contre un retrait prématuré de la mission, craignant des conséquences graves pour les civils qui dépendent de la Monusco pour leur sécurité. Il mentionnait notamment la situation à Djugu, où plus de 100 000 personnes déplacées bénéficient actuellement de la protection de la Monusco grâce à ses bases opérationnelles et à ses unités de combat dans la région.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Kinshasa : 100 nouveaux véhicules anti-émeutes et 600 boucliers remis à la PNC pour renforcer la sécurité urbaine

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a récemment renforcé les moyens opérationnels de la Police nationale congolaise (PNC) en lui fournissant 100 nouveaux véhicules anti-émeutes de marque Traveller Force. Cette initiative vise à améliorer les capacités de maintien de l'ordre et à assurer une meilleure protection des citoyens et de leurs biens.

Kinshasa : SAMA, SUMINWA et KABUYA consultés pour baliser le prochain gouvernement

Les consultations politiques en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale ont débuté ce lundi 24 mars 2025 à Kinshasa. Sous la direction de Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en matière de sécurité, ces discussions visent à instaurer une gouvernance inclusive pour renforcer la cohésion nationale face aux défis sécuritaires persistants dans l'est du pays.

João Lourenço se retire de la médiation entre la RDC et le Rwanda pour se consacrer à l’Union africaine

Le président angolais João Lourenço a annoncé ce lundi 24 mars son retrait du rôle de médiateur dans les pourparlers de Luanda, destinés à faciliter la reprise du dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Cette décision intervient deux mois après son accession à la présidence tournante de l’Union africaine, une responsabilité continentale qui, selon la présidence angolaise, nécessite désormais toute son attention.