Goma, le 08 Septembre – Dans une déclaration retentissante, l’Honorable Ir. IRACAN, député national affilié à Ensemble pour la République, a appelé aujourd’hui à la mobilisation des députés nationaux intègres pour la signature d’une motion de censure à l’encontre du Premier Ministre, faisant suite au massacre choquant de civils perpétré le 30 août 2023 à Goma.
L’appel lancé par l’Honorable Ir. IRACAN intervient dans un contexte de profonde indignation au sein de la population congolaise, suite à l’horrible tragédie qui a coûté la vie à de nombreux civils innocents. La question centrale qui se pose désormais est de savoir s’il s’agit d’un crime d’État.
L’Honorable Ir. IRACAN a exhorté le Premier Ministre à présenter sa démission volontaire, ainsi que celle de son gouvernement, avant le 15 septembre 2023. À défaut, une motion de censure sera déposée au Parlement. Les raisons derrière cette demande sont claires : le massacre de Goma a mis en lumière une complicité présumée et un échec manifeste de plusieurs membres du gouvernement dans la gestion du pays et, surtout, dans la protection de ses citoyens.
Le député a également soulevé des interrogations cruciales quant à la version officielle des événements. S’il s’agissait réellement d’un dérapage, comme certains membres du gouvernement l’ont affirmé, pourquoi aucune action immédiate de riposte n’a-t-elle été entreprise sur place, notamment l’arrestation ou la neutralisation des six militaires impliqués ? D’autant plus que le nombre d’effectifs déployés sur les lieux du drame était bien supérieur à celui des assaillants.
La disproportion flagrante des forces et l’absence d’affrontement ou d’échanges de tirs laissent planer des questions troublantes. Peut-on sérieusement affirmer que la petite fraction des militaires présumés coupables était plus efficace que les centaines d’autres éléments mobilisés pour l’occasion ? De plus, pourquoi aucune arrestation n’a-t-elle eu lieu immédiatement, mais seulement après l’arrivée de la délégation en provenance de Kinshasa ? Le silence initial du gouverneur militaire quant au massacre suscite également des interrogations légitimes.
Dans ce contexte, l’Honorable Ir. IRACAN a lancé un appel solennel aux députés nationaux, les enjoignant à se préparer à signer la motion de censure visant à destituer le gouvernement. Il a souligné que l’absence d’action pourrait potentiellement les qualifier de complices dans ce qui ressemble de plus en plus à un crime d’État. Le député a rappelé que le peuple congolais mérite de connaître la position de ses représentants au Parlement, les invitant à agir en conscience.
L’appel de l’Honorable Ir. IRACAN résonne comme une réaction immédiate à la tragédie de Goma et met en lumière les questions cruciales qui entourent cet événement tragique. La situation reste tendue, et l’avenir politique du Premier Ministre est plus que jamais incertain, tandis que le Congo tout entier attend des réponses à ses préoccupations légitimes.
Note de la rédaction : Nous avons tenté de contacter le Premier Ministre et les membres du gouvernement concernés pour recueillir leur réponse à ces allégations, mais nos sollicitations sont restées sans réponse jusqu’à la publication de cet article.