Kinshasa, le 13 septembre – Le quartier Kingabwa, situé dans la commune de Limete, est le théâtre d’une agitation persistante depuis les premières heures de ce jeudi. Les rues sont remplies de manifestants, des militants dévoués au Parti Politique A.Ch, exprimant leur profond mécontentement à l’égard de la récente décision de la Cour de Cassation qui a condamné leur président, Jean-Marc Kabund.
Cette manifestation survient seulement 24 heures après que la Cour de Cassation a rendu son verdict, condamnant Jean-Marc Kabund, une figure éminente de la politique congolaise, ce qui a provoqué une onde de choc au sein de sa base électorale.
Les manifestants, visiblement déterminés, ont convergé vers les artères principales de Kingabwa, scandant des slogans en faveur de leur leader et agitant des banderoles frappées du logo du Parti A.Ch. Ils ont également bloqué temporairement la circulation, perturbant la vie quotidienne de cette communauté animée.
Les raisons de la condamnation de Jean-Marc Kabund par la Cour de Cassation restent l’objet de débats et de spéculations parmi les partisans du parti. Certains estiment que cette décision judiciaire est politiquement motivée, tandis que d’autres appellent à une enquête approfondie sur les accusations portées contre lui.
Le porte-parole du parti, lors d’une brève déclaration, a souligné l’engagement inébranlable de leur mouvement politique en faveur de la démocratie et de l’état de droit. Il a également appelé au calme et à la retenue, tout en demandant aux autorités de garantir la sécurité des manifestants et de protéger leurs droits fondamentaux.
Cette manifestation soulève des questions cruciales sur l’avenir politique du parti A.Ch et son impact sur le paysage politique congolais. Les observateurs locaux et internationaux suivent de près l’évolution de la situation et appellent au dialogue pour résoudre cette crise politique en cours.
La tension reste palpable à Kingabwa, et il est essentiel que les autorités prennent des mesures appropriées pour prévenir toute escalade de la violence. La communauté internationale continue de surveiller de près la situation, craignant que cette crise ne devienne une source de division dans le pays.