Kinshasa, République Démocratique du Congo – Dans un mouvement de transfert sans précédent, 31 détenus ont été déplacés de la prison centrale de Makala vers la prison militaire de Ndolo, suscitant l’attention de la communauté judiciaire. Parmi ces prisonniers, 21 avaient été condamnés dans le cadre du procès retentissant sur le kidnapping à Kinshasa, tandis que les 9 autres étaient des criminels notoires de Lubumbashi.
L’événement, survenu sous l’égide de la Fondation BCP, a attiré l’attention du public et des médias, car il témoigne d’un changement significatif dans la gestion carcérale du pays. Cependant, l’énigme qui entoure cette opération demeure entière, alors que les raisons sous-jacentes à cette initiative restent voilées de mystère.
La répartition des détenus mérite également un examen minutieux. Alors que 31 individus ont quitté Makala, quatre femmes condamnées ont été laissées derrière les barreaux. Cette décision, bien qu’apparemment marginale, suscite des interrogations quant à son fondement. Les autorités pénitentiaires n’ont pas encore fourni d’explication officielle concernant la sélection des détenus transférés.
Les familles des prisonniers transférés ainsi que celles des détenus restés à Makala sont dans l’attente d’informations supplémentaires. La Fondation BCP, en tant qu’entité à l’origine de cette opération, reste silencieuse sur les motifs de ces transferts massifs.
Cette décision inattendue a soulevé de nombreuses questions sur le système pénitentiaire de la République Démocratique du Congo et sa politique en matière de détention et de transfert de prisonniers. Les observateurs et les défenseurs des droits de l’homme suivent de près cette affaire, exigeant davantage de transparence et de responsabilité de la part des autorités compétentes.
Ce transfert massif de détenus, aux motifs encore obscurs, marque un tournant majeur dans la gestion carcérale du pays. Les regards restent braqués sur les développements à venir et sur les éclaircissements attendus de la part des autorités.