Kisangani, le 27 septembre 2023 – Au camp-Lukusa, sur la rive gauche de Lubunga, dans la vibrante ville de Kisangani, se déroule une transformation silencieuse mais cruciale. Les jeunes citoyens, également connus sous le nom de « LIKILI« , subissent une formation militaire intensive dans le but de devenir les gardiens forts et dévoués de la sécurité nationale. Cependant, derrière ce noble objectif se cachent des défis criants, qui appellent à une attention urgente.
Un des jeunes, préférant garder son anonymat, a accepté de partager son expérience lors d’une interview exclusive avec bisonews.cd. Ce jeune adolescent a rejoint cette formation militaire avec un seul rêve en tête : servir sa nation avec dévouement et prouver sa valeur au sein de l’armée congolaise. Malheureusement, les souffrances auxquelles ils font face à l’intérieur de cette académie militaire sont de plus en plus insoutenables.
La faim, cette ennemie insidieuse, se profile comme un obstacle majeur dans leur parcours. Les jeunes recrues sont souvent contraintes de quitter le camp pour chercher de quoi manger, errant dans les coins de Kisangani à la recherche de solutions à leurs besoins primaires. Cela les distrait de leur formation et nuit à leur préparation physique et mentale, indispensables pour devenir des défenseurs compétents du pays.
Il est essentiel de rappeler que l’alimentation joue un rôle fondamental dans le renforcement musculaire et le développement global du corps humain. La privation alimentaire, en plus d’affaiblir ces jeunes aspirants soldats, compromet leur capacité à remplir leur mission de protection de la nation.
Lors de l’interview, le jeune recrue a lancé un appel pressant au gouvernement. Il implore le soutien total des autorités pour lutter contre la famine qui sévit au sein de la formation. Les demandes sont simples mais cruciales : ils souhaitent avoir au moins deux repas par jour et bénéficier d’un approvisionnement alimentaire suffisant pour éradiquer la faim qui les tenaille.
De plus, ils réclament des visites régulières des représentants du gouvernement au centre de formation. Ces visites serviraient non seulement à évaluer leurs conditions de vie, mais aussi à les encourager dans leur passion pour servir la nation et à renforcer leur détermination.
Il est indéniable que la formation de ces jeunes citoyens est d’une importance capitale pour la sécurité nationale. Leur sacrifice mérite une réponse adéquate, et il est temps pour le gouvernement de répondre à cet appel pressant pour garantir leur bien-être et leur préparation optimale. La nation congolaise dépend de la force et de la détermination de ses défenseurs, et il est de notre devoir de veiller à ce qu’ils soient prêts à relever ce défi vital.
Horty Kamete