AccueilA la UneBintou Keita exhorte...

Bintou Keita exhorte le M23 à reconsidérer sa position au conseil des droits de l’homme de l’ONU

Kinshasa, RDC – La situation dans la région de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) suscite de vives préoccupations au sein de la communauté internationale, et la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Bintou Keita, a exprimé ces inquiétudes lors d’une récente session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Keita a appelé le groupe rebelle M23 à démanteler son administration parallèle et à revenir sur les positions sur le terrain, conformément à la feuille de route de Luanda. Dans son discours au Conseil, elle a déclaré : « Leur présence et leur activisme aggravent la situation humanitaire et des droits de l’homme. La situation humanitaire déjà alarmante s’est davantage détériorée avec plus d’un million de déplacés supplémentaires. »

L’implication du M23 dans la région de l’est de la RDC a suscité des inquiétudes croissantes en raison de ses activités qui ont un impact direct sur la situation des droits de l’homme et la stabilité de la région. La présence de cette milice a conduit à une augmentation du nombre de déplacés, exacerbant ainsi une situation humanitaire déjà préoccupante.

La feuille de route de Luanda, un accord signé en 2020 entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles, visait à mettre fin aux hostilités et à ramener la stabilité dans la région de l’est de la RDC. Cependant, le M23 n’a pas respecté ses engagements et a maintenu une présence militaire dans la région.

La déclaration de Bintou Keita intervient dans un contexte où la communauté internationale cherche des solutions pour mettre fin à la crise en cours dans l’est de la RDC. Les appels à la désescalade et au respect des accords précédents sont essentiels pour restaurer la paix et la sécurité dans cette région troublée.

Les représentants de l’ONU continuent de plaider en faveur d’une solution pacifique à ce conflit persistant, tout en exprimant leur profonde préoccupation quant à l’impact sur la population civile. La situation humanitaire demeure une priorité urgente, avec des milliers de personnes déplacées et vulnérables qui ont désespérément besoin d’aide.

La déclaration de Bintou Keita rappelle l’importance de résoudre cette crise de manière diplomatique et de trouver des solutions pour mettre fin aux souffrances du peuple congolais dans l’est du pays. La communauté internationale continue de suivre de près la situation et d’exhorter toutes les parties à travailler en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Violation des normes aéronautiques : Moïse Katumbi accusé d’exploitation illégale d’une piste d’atterrissage

L'opposant congolais Moïse Katumbi fait face à des accusations graves de la part de l'Autorité de l'Aviation Civile (AAC) en République démocratique du Congo (RDC). Dans une correspondance datée du 3 octobre 2024, l'AAC affirme que Katumbi aurait enfreint l'article 183 de la loi relative à l’aviation civile en exploitant la piste d’atterrissage de Mulendo sans aucune autorisation légale.

Rencontre entre Tshisekedi et Macron à l’élysée : la sécurité de l’est de la RDC au cœur des discussions

Paris, le 04 octobre 2024 – À l’issue d’une visite officielle en Hongrie, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été accueilli ce matin par son homologue français, Emmanuel Macron, au Palais de l’Élysée. Un échange qui intervient dans un contexte marqué par des tensions persistantes dans l’Est de la RDC et la recherche de solutions pérennes pour rétablir la stabilité régionale.

Les autorités congolaises réduisent le coût des carburants pour soutenir le pouvoir d’achat

Désormais, dans les zones Ouest et Nord du pays, le litre d’essence passe de 3 340 FC à 2 990,49 FC, tandis que le gasoil est réduit de 3 435 FC à 2 979,73 FC, soit une diminution d’environ 13 %. Dans la région Est, le litre d’essence se négocie à 3 776 FC et celui du gasoil à 3 762 FC. Quant à la zone Sud, les prix de l’essence et du gasoil reviennent respectivement à 3 856 FC et 3 923 FC.