Dans le paysage médiatique tumultueux de notre nation, une figure se détache par son engagement sans faille envers la vérité et la justice. Stanis Bujakera, journaliste reconnu pour sa rigueur et son professionnalisme, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une controverse qui questionne la liberté d’expression au sein de notre République.
L’accusation de propagation de fausses informations qui pèse sur Stanis Bujakera dans le contexte d’une affaire où l’État et ses organes de sécurité semblent bien en peine de fournir des preuves tangibles, soulève des questions fondamentales sur la protection des droits fondamentaux. Alors que la République connaît une période trouble marquée par l’obscurité des événements, la perspicacité de Bujakera dans la diffusion de l’information est devenue une voix solitaire et cruciale pour éclairer l’opinion publique, malgré les menaces et les intimidations.
Depuis son arrestation arbitraire, le silence médiatique est assourdissant. Les informations vérifiées de Stanis Bujakera manquent cruellement à un public en quête de vérité. Cependant, il est essentiel de rappeler que Stanis Bujakera est un homme dont l’innocence ne fait guère de doute pour de nombreux observateurs. Sa place n’est pas derrière les barreaux, et cette conviction est partagée par de nombreux citoyens, bien que le déni de la réalité semble être devenu la norme.
Pendant le quinquennat qui touche à sa fin, notre pays a été le théâtre de crimes odieux, tant économiques que de sang. Pourtant, à ce jour, aucun responsable n’a été incarcéré. Des morts suspectes, des massacres à Goma, des détournements massifs, des marchés de gré à gré, des rétro-commissions légalisées, des pratiques prédatrices flagrantes, des ressources naturelles accaparées, des délits financiers tolérés, et des dépassements budgétaires inouïs ont entaché la réputation de la République et de ses dirigeants à tous les niveaux.
Dans cette atmosphère pré-électorale, l’acharnement contre Stanis Bujakera, un journaliste qui n’a que la vérité pour boussole, suscite des interrogations légitimes. À qui profite sa détention ? À qui profite son arrestation ? À qui profite l’accusation portée contre lui ? Qui trouve son intérêt dans l’emprisonnement de Stanis Bujakera ? Pendant ce temps, l’enquête sur l’affaire Cherubin Okende demeure dans l’ombre. Où en est-elle ? Où en est l’autopsie ? Qui sont les principaux suspects ? Qui a commandité cet assassinat, et quelles sont les motivations derrière cet acte atroce ?
Rejoignant la chorale de voix appelant à la libération inconditionnelle de Stanis Bujakera, nous posons les questions qui s’imposent.
Manassé Kitemoko Kosi