Le Coordinateur de l’Agence Nationale de Lutte Contre la Corruption (Aplc) de la République Démocratique du Congo, Thierry Mbulamoko, a été suspendu de ses fonctions suite à des allégations d’engagement non autorisé dans une affaire impliquant un cabinet juridique sud-africain, Centurion. Ce cabinet réclame la somme de 36 millions de dollars américains à l’État congolais, une situation qui soulève des questions quant à la légitimité de cette collaboration.
Centurion prétend avoir joué un rôle déterminant dans l’accord de réparation de 180 millions de dollars américains conclu à la fin de l’année 2022 entre l’État congolais et la société minière Glencore. Dans le cadre de cet accord, le cabinet revendique 20 % de la somme en question.
Cependant, cette association suscite des inquiétudes quant à son origine et à sa légalité, car il semble que Thierry Mbulamoko ait engagé la République Démocratique du Congo dans cette affaire sans les titres et autorisations nécessaires. Cette situation met en lumière des questions cruciales relatives à la transparence et à la légalité des accords conclus au nom de l’État.
Il est important de noter que les détails entourant cette collaboration controversée ne sont pas encore clairement établis. Des investigations approfondies seront nécessaires pour déterminer si les actions de Thierry Mbulamoko étaient justifiées ou s’il a outrepassé ses compétences en s’associant à Centurion dans cette affaire.
Cette affaire soulève des préoccupations majeures quant à la gouvernance et à la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Les autorités devront s’efforcer de clarifier cette situation de manière transparente et équitable pour garantir la protection des intérêts de l’État et de ses citoyens.
Manassé Kitemoko Kosi