AccueilA la UneThierry Mbulamoko suspendu...

Thierry Mbulamoko suspendu : quand la corruption présumée sème le doute en RDC

Le Coordinateur de l’Agence Nationale de Lutte Contre la Corruption (Aplc) de la République Démocratique du Congo, Thierry Mbulamoko, a été suspendu de ses fonctions suite à des allégations d’engagement non autorisé dans une affaire impliquant un cabinet juridique sud-africain, Centurion. Ce cabinet réclame la somme de 36 millions de dollars américains à l’État congolais, une situation qui soulève des questions quant à la légitimité de cette collaboration.

Centurion prétend avoir joué un rôle déterminant dans l’accord de réparation de 180 millions de dollars américains conclu à la fin de l’année 2022 entre l’État congolais et la société minière Glencore. Dans le cadre de cet accord, le cabinet revendique 20 % de la somme en question.

Cependant, cette association suscite des inquiétudes quant à son origine et à sa légalité, car il semble que Thierry Mbulamoko ait engagé la République Démocratique du Congo dans cette affaire sans les titres et autorisations nécessaires. Cette situation met en lumière des questions cruciales relatives à la transparence et à la légalité des accords conclus au nom de l’État.

Il est important de noter que les détails entourant cette collaboration controversée ne sont pas encore clairement établis. Des investigations approfondies seront nécessaires pour déterminer si les actions de Thierry Mbulamoko étaient justifiées ou s’il a outrepassé ses compétences en s’associant à Centurion dans cette affaire.

Cette affaire soulève des préoccupations majeures quant à la gouvernance et à la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Les autorités devront s’efforcer de clarifier cette situation de manière transparente et équitable pour garantir la protection des intérêts de l’État et de ses citoyens.

Manassé Kitemoko Kosi

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

9 soldats sud-africains tués dans des affrontements avec le m23 près de Goma

La situation dans l'est de la République Démocratique du Congo a pris une tournure tragique ce week-end avec la perte de neuf soldats sud-africains lors de violents affrontements avec le groupe rebelle M23. Ces militaires faisaient partie de la mission de stabilisation régionale SAMIDRC (Mission de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe en RDC) et de la MONUSCO, la mission des Nations Unies. Les combats ont éclaté autour de Goma, une ville stratégique du Nord-Kivu, où les forces sud-africaines, aux côtés d'autres troupes internationales et des FARDC, ont réussi à repousser les avancées des rebelles. Mais malgré cet exploit, la guerre ne cesse de ravager la région, laissant derrière elle des pertes humaines et des civils pris au piège.

La position de l’Union Africaine face à la violence au Kivu : un appel au dialogue sans désigner les responsables

Le 25 janvier, à l'issue d’une déclaration qui n’a pas manqué de susciter des débats, le président sortant de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ses préoccupations concernant la situation dans l'Est de la République Démocratique du Congo

LAMUKA dénonce les arrestations arbitraires et l’incapacité de Tshisekedi face à la crise sécuritaire

À Kinshasa, le samedi 24 janvier, plusieurs partis politiques de la coalition LAMUKA, dont l'Ecidé et Addcongo, ont défilé sur le boulevard Lumumba pour exprimer leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de violations répétées des droits humains. La manifestation visait spécifiquement la détention mystérieuse de plusieurs figures politiques de l'opposition, enlevées il y a un mois par des forces de sécurité et dont on ignore toujours la localisation.