Par Manassé Kitemoko Kosi
La République Démocratique du Congo est le théâtre d’un conflit étudiant grandissant entre l’Institut Supérieur de Pédagogie Technique (ISPT) et l’Institut Technique Industriel de la Gombe (ITIGombe). Une coexistence qui a malheureusement évolué en un affrontement marqué par des actes de violence, causant des blessés et suscitant des inquiétudes.
Récemment, une vive tension a éclaté entre les élèves du Collège de la Salle et ceux de l’ITIGombe. Cette tension fait suite à une provocation de la part des étudiants de l’ITIGombe qui ont pénétré les installations du Collège de la Salle, créant ainsi un climat tendu.
Les forces de l’ordre ont tenté de rétablir la paix en utilisant des gaz lacrymogènes, mais malheureusement, certains élèves ont été touchés, et l’odeur a été insupportable pour certains d’entre eux. Ces scènes de violence inquiètent, d’autant plus qu’elles pourraient se répéter en début de semaine si aucune action n’est entreprise pour apaiser la situation.
Ce conflit entre l’ISPT et l’ITIGombe dure depuis plusieurs mois, sans qu’aucune mesure sévère n’ait été prise par les autorités compétentes. Il soulève des questions quant à la capacité de l’État à maintenir l’ordre et à protéger les citoyens.
Les autorités de tutelle doivent désormais s’interroger sur la manière dont elles gèrent cette situation. Les citoyens se demandent où se trouve la force de l’État dans un contexte de cohabitation étudiante devenue problématique.
La République Démocratique du Congo fait face à un défi majeur, alors que les tensions entre l’ISPT et l’ITIGombe perdurent. La résolution pacifique de ce conflit reste une priorité, car la sécurité des étudiants et la stabilité de la région en dépendent.
Manassé Kitemoko Kosi, Bisonews.cd