Les représentants de l’église catholique en République Démocratique du Congo ont émis une déclaration catégorique, réaffirmant leur position ferme contre toute forme de bénédiction des couples de même sexe. Cette mise au point, intitulée Fiducia Supplicans : Clarifications Nécessaires, vise à dissiper les interprétations divergentes entourant le Fiducia Supplicans, susceptibles de semer la confusion parmi les fidèles.
Selon les évêques congolais, le mariage demeure exclusivement l’union entre un homme et une femme, conformément aux principes bibliques énoncés dans Genèse 1, versets 27 et 28. Ils soulignent que le Fiducia Supplicans n’a en rien altéré ce principe fondamental.
La déclaration rappelle explicitement que les unions entre personnes du même sexe sont considérées comme des déviations contraires à l’ordre divin. En s’appuyant sur des passages bibliques tels que Genèse 19 et Romains 1, les évêques décrivent ces unions comme des dépravations graves et des abominations.
En réponse à ces considérations, les leaders de l’église catholique en RDC affirment clairement leur opposition à toute forme de bénédiction pour les couples de même sexe. Cette position, bien que conforme à l’enseignement traditionnel de l’église, vise à réaffirmer les principes éthiques énoncés dans les Saintes Écritures.
De manière spécifique, la déclaration exhorte les ministres ordonnés, les catéchistes et les animateurs pastoraux à s’abstenir de bénir, dans le cadre liturgique, les couples hétérosexuels en situation irrégulière. Cette recommandation a pour objectif d’éviter toute confusion potentielle avec le sacrement du mariage.
Il est essentiel de souligner que la déclaration Fiducia Supplicans, bien qu’ouvrant la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière, ne confère aucune validation officielle de leur statut. De plus, elle n’altère en aucun cas l’enseignement constant de l’Église sur le mariage. La déclaration insiste sur le caractère non ritualiste de cette proximité pastorale, soulignant qu’il ne s’agit en aucun cas d’un rite de mariage.
En conclusion, cette clarification de la position de la CENCO offre des éclaircissements cruciaux sur le Fiducia Supplicans, mettant en lumière la volonté de l’église de demeurer fidèle à ses principes tout en étant attentive aux réalités pastorales contemporaines.
Manassé Kitemoko kosi