Le Président Félix Tshisekedi a présidé la 120e réunion du Conseil des Ministres le vendredi 29 décembre, marquant la reprise des activités gouvernementales après une pause due à la campagne électorale et à l’organisation des élections générales en République démocratique du Congo.
Les résultats partiels de l’élection présidentielle du 20 décembre continuent d’être publiés, et selon les chiffres actualisés de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Félix Tshisekedi est en tête avec 72,89%, soit 11.606.844 voix sur 15.923.911 suffrages valablement exprimés.
L’accueil chaleureux réservé au Président par les membres du gouvernement témoigne de sa position prédominante dans cette compétition politique. Dans son discours d’ouverture, Tshisekedi a souligné la nécessité pour le gouvernement de redoubler d’efforts pour répondre aux attentes de la population qui semble prête à lui renouveler sa confiance pour un nouveau mandat.
« Tout le monde va bien ? Tout le monde est revenu de la campagne électorale et des élections, ou il y a encore ceux qui sont restés ? Il paraît qu’il faut rester vigilant jusqu’au bout. Je ne sais pas si c’est de la chance, moi j’ai eu le soutien du peuple congolais, vous comprenez que nous devons vraiment travailler dur pour leur rendre ça », a déclaré Félix Tshisekedi.
Pendant la campagne électorale, le Président a articulé sa vision pour le pays, aspirant à bâtir un « Congo uni, sécurisé et prospère à l’horizon 2028 ». Son objectif, s’il obtient un second mandat, est de « consolider les acquis » de son premier mandat.
Cependant, la contestation des résultats émane des principaux candidats, notamment Moïse Katumbi Chapwe, Martin Fayulu Madidi, Denis Mukwege Mukengere, et d’autres. Ils rejettent catégoriquement les résultats, invoquant des irrégularités identifiées dans plusieurs rapports des missions d’observation électorale.
La prochaine étape du processus électoral consistera en la publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle, prévue pour le dimanche 31 décembre. Ensuite, les contentieux seront portés devant la Cour constitutionnelle, qui devra rendre sa décision d’ici le 10 janvier 2024. Le nouveau président prêtera serment le 20 janvier 2024, soit dix jours après la décision de la Cour.
Manassé Kitemoko kosi