Le parquet persiste dans l’ombre du mystère entourant la mort de l’ex-ministre des Transports, Chérubin Okende, assassiné à Kinshasa il y a plus de cinq mois. Alors que la dépouille du défunt a été remise à la famille pour enterrement, une décision controversée a émergé : les résultats de l’autopsie, bien que disponibles, ont été confisqués par le parquet. Cette situation pousse la famille à envisager sérieusement de porter l’affaire devant la justice internationale, une menace qui plane sur les autorités judiciaires avec un délai de 72 heures.
Me Laurent Onyemba, avocat de la famille Okende, a soulevé cette question délicate lors d’une intervention ce jeudi sur les ondes de la Radio Top Congo. Selon lui, la remise de la dépouille du défunt pour enterrement a été accompagnée d’une décision inattendue de retenir les résultats cruciaux de l’autopsie. Il a souligné que la famille exige la transparence totale et insiste pour que ces résultats soient rendus publics, jetant ainsi la lumière sur les circonstances entourant la mort de Chérubin Okende.
« La famille tient à ce que la vérité éclate au grand jour. Nous voulons comprendre ce qui s’est réellement passé le 13 juillet 2023. Les résultats de l’autopsie sont essentiels pour cela, et il est de notre droit, en tant que famille, de les connaître et de les partager avec le public », a déclaré Me Laurent Onyemba.
La tension persiste alors que la famille Okende se heurte à un mur d’opacité entretenu par le parquet, qui garde jalousement les conclusions de l’autopsie. Le mystère entourant les circonstances de la mort de Chérubin Okende alimente les spéculations, et l’opinion publique attend avec impatience la levée du voile sur cette affaire.
Chérubin Okende a été retrouvé mort dans son véhicule sur l’avenue des poids lourds à Kinshasa le 13 juillet 2023, un événement qui a secoué le pays et suscité de nombreuses questions sur la sécurité et la protection des personnalités publiques.
Manassé Kitemoko Kosi

