La région de Beni continue de faire face à une sérieuse menace sécuritaire, accentuée par les attaques meurtrières perpétrées par les combattants des Allied Democratic Forces (ADF). En particulier, le secteur Ruwenzori a été le théâtre d’une tragédie, avec un bilan déplorable de plus de 300 personnes tuées au cours de l’année 2023, selon les chiffres alarmants rapportés par la société civile congolaise.
Les ADF, responsables de cette vague de violence, ont laissé derrière eux un paysage dévasté, marqué par l’incendie de nombreuses maisons et véhicules. En outre, plusieurs civils restent portés disparus, ajoutant une dimension tragique à une situation déjà préoccupante. Ces attaques ont touché plusieurs agglomérations du secteur Ruwenzori au cours de l’année écoulée, laissant la communauté locale dans un état de vulnérabilité croissante.
Méleki Mulala, coordonnateur de la société civile dans la région de Beni, a reconnu l’ampleur des défis auxquels la population est confrontée. Il a exprimé sa reconnaissance envers les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), actuellement soutenues par les forces ougandaises (UPDF), qui luttent sans relâche contre les ADF. Néanmoins, Mulala a souligné que, sans ces efforts conjoints, le bilan humain aurait pu être encore plus lourd.
Malgré les sombres événements qui ont marqué le dernier trimestre de 2023, une lueur d’espoir semble émerger au début de l’année 2024. Certaines agglomérations du secteur Ruwenzori connaissent une légère accalmie, bien que la menace persiste. Méleki Mulala demeure prudent mais espère une amélioration continue de la situation sécuritaire.
Pour contribuer à la stabilité, il appelle la population à collaborer activement avec les forces de sécurité en signalant tout comportement suspect. Cette démarche collective, selon lui, pourrait jouer un rôle crucial dans la préservation de la paix et de la sécurité dans la région.
Signé par Manassé Kitemoko Kosi