Eringeti, RDC – Dans une nouvelle attaque sanglante perpétrée par les combattants des Forces démocratiques alliées (ADF), deux femmes ont été sauvagement décapitées ce vendredi 12 janvier, jetant une ombre funeste sur le paisible village de Kabrique, situé à seulement 3 kilomètres de la localité d’Eringeti, le long de la route nationale numéro quatre en Ituri.
L’horreur s’est déroulée aux alentours de 10 heures locales, alors que les habitants vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Selon des témoins oculaires, les assaillants ont préparé leur attaque en tendant une embuscade à une moto qui rentrait de Ndalya en direction d’Eringeti. C’est au moment où deux agricultrices, tentant de fuir leur champ, ont croisé le chemin des ADF, qui ont décidé de mettre fin à leurs vies de manière brutale, armés de machettes.
Maliro Zawadi, responsable de la société civile locale, décrit l’attaque avec consternation : « Les assaillants ont agi avec une brutalité choquante. Ces deux femmes n’ont eu aucune chance de se défendre. C’était une attaque sournoise et délibérée. »
La confirmation de cette tragédie émane du délégué du gouverneur d’Eringeti, qui a également déclaré que les corps des victimes ont été transportés à la morgue locale, laissant derrière elles des familles éplorées et une communauté sous le choc.
UNE SÉRIE D’ATTAQUES MEURTRIÈRES LE LONG DE LA RN4
Depuis la fin du mois de décembre, la région a été le théâtre d’une série d’attaques meurtrières perpétrées par les ADF, semant la terreur parmi les communautés locales le long de la route nationale numéro quatre. Ces incidents tragiques ont créé un climat d’insécurité grandissant, incitant les habitants à vivre dans la crainte constante d’une nouvelle attaque.
Les autorités locales, bien que conscientes de la menace croissante, semblent démunies pour endiguer la violence qui sévit dans la région. Les appels à des mesures plus strictes et à un renforcement de la sécurité se multiplient, mais la situation demeure tendue.
La population locale, confrontée à cette vague de violence, exprime son désespoir face à l’insécurité persistante qui entrave le quotidien de chacun. Les attentes envers les autorités pour assurer la protection des citoyens et restaurer la paix deviennent de plus en plus pressantes.
La Rédaction