Le Centre d’Etudes Pour l’Action Sociale (CEPAS) a récemment été secoué par des allégations graves émanant d’Israël Mutombo, directeur général de Bosolo Tv et animateur de l’émission « Bosolo Na Politik ». Dans une diffusion du 11 janvier 2024, Mutombo a prétendu qu’une réunion au sein du CEPAS aurait abouti à des plans visant à déstabiliser les institutions de la République démocratique du Congo (RDC) par le biais d’assassinats à Kinshasa.
Le CEPAS, basé à Gombe (Kinshasa), a vigoureusement contesté ces allégations qu’il qualifie de « propos malveillants ». Dans un communiqué de presse publié le vendredi 12 janvier, le directeur du CEPAS, le Père Alain Nzadi-A-Nzadi, a déclaré que les propos d’Israël Mutombo visent à discréditer le centre et à ternir son image.
Le CEPAS souligne que la date mentionnée dans les déclarations de Mutombo, le 04 janvier 2024, était un jour férié où le centre était fermé. Le Père Nzadi-A-Nzadi a exprimé des doutes légitimes sur les motivations de Mutombo et a décidé de s’adresser aux organes de régulation des médias.
L’appel à la Régulation
Face à ces allégations, le CEPAS a fait appel à l’Union nationale de la Presse du Congo (UNPC) et au Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) pour intervenir. En tant que professionnel des médias, le CEPAS estime que les organes de régulation sont mieux placés pour évaluer la véracité des propos tenus par Mutombo et pour prendre des mesures appropriées.
Dans son communiqué, le directeur du CEPAS souligne l’importance de maintenir un discours responsable, surtout dans un contexte post-électoral et sociopolitique sensible. Il met en garde contre des discours susceptibles de provoquer une psychose infondée parmi les citoyens et appelle à l’unité nationale plutôt qu’à l’incitation à la violence et à la haine.
Vers une Résolution Responsable
Le CEPAS insiste sur la nécessité d’une résolution rapide de cette affaire, soulignant que dans l’intérêt de la stabilité nationale, il est crucial de clarifier les faits. Le centre se tourne vers les organes de régulation, confiants dans leur capacité à mener une enquête objective et impartiale.
La Rédaction