La Confédération africaine de football (CAF) a pris une mesure exceptionnelle en ouvrant une enquête officielle suite aux événements tumultueux survenus à la fin du match entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Maroc lors de la deuxième journée de la neuvième édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023.
« La CAF ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire jusqu’à ce que l’enquête soit terminée », déclare sobrement l’instance dirigeante du football africain.
Le face-à-face tendu entre le capitaine des Léopards, Chancel Mbemba, et le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, à la fin du match, a été le détonateur de cet incident diplomatique sur le terrain. Peter Waweru Kamaku, l’arbitre kényan, a sifflé la fin du match, laissant place à une séquence controversée.
Chancel Mbemba, genoux au sol, s’adonne à une brève prière d’action de grâce, expliquant sa démarche par sa foi. C’est à ce moment que Walid Regragui s’approche de lui, échange quelques mots, et serre la main du capitaine congolais, ponctuant l’échange d’une petite accolade. Cependant, l’attitude de Regragui semble insatisfaisante, réclamant le regard de Mbemba. La situation dégénère alors sur le terrain, se prolongeant jusqu’aux vestiaires. En conférence de presse, le sélectionneur marocain a admis que cet incident ne reflétait ni l’honneur de la RDC ni celui du Maroc. De son côté, Mbemba s’est montré réservé lors des interviews post-match.
Les fédérations des deux pays ont également réagi à ces événements, soulignant l’importance de préserver l’esprit sportif et l’image positive du football africain.
La Rédaction