Ce mardi 13 février 2024, la Cour militaire tiendra une audience foraine afin d’examiner la requête de la défense de Salomon Kalonda, demandant sa libération provisoire. Cette information provient d’une correspondance parvenue à Bisonews.cd.
Les avocats de Kalonda justifient cette demande de liberté provisoire par la dégradation de sa santé, nécessitant une évacuation à l’étranger. Élu député provincial dans la circonscription électorale de Kindu, dans le Maniema, Kalonda fait face à des accusations graves, notamment la détention illégale d’une arme à feu et haute trahison.
La famille politique de Kalonda insiste sur son acquittement, considérant son incarcération comme une manœuvre politique de la part de Félix Tshisekedi. Ce dernier est accusé par ses partisans de régler des comptes politiques en maintenant Kalonda derrière les barreaux.
Collaborateur de l’opposant Moïse Katumbi, Kalonda est détenu depuis l’année précédente pour complicité avec les ennemis de la nation, incluant le M23.
Cette affaire a suscité des débats intenses au sein de la sphère politique, mettant en lumière les tensions politiques persistantes dans la région. Les partisans de Kalonda insistent sur le caractère médical urgent de sa situation, soulignant la nécessité d’une évacuation à l’étranger pour des soins appropriés.
Il est à noter que cette décision de la Cour militaire est attendue avec une grande attention, car elle pourrait avoir des implications significatives sur le paysage politique local. La balance entre la justice et la politique est scrutée de près, chaque décision étant interprétée dans un contexte politique tendu.
En attendant la délibération de la Cour, l’issue de cette affaire reste incertaine, laissant la population et les observateurs politiques en attente d’une décision qui pourrait avoir des répercussions sur l’équilibre politique régional.
La Rédaction