Dans une déclaration qui a captivé l’attention nationale, le président Félix Tshisekedi a récemment exprimé sa préoccupation quant à l’état de la justice congolaise, la qualifiant de « malade« . Cette prise de position intervient suite à l’arrestation controversée du journaliste Stanis Bujakera, figure influente sur les réseaux sociaux, accusé d’avoir publié un article qu’il n’a pas rédigé.
Félix Tshisekedi, dont la gouvernance s’est toujours axée sur le respect de l’État de droit, a souligné l’importance d’une justice « correcte et efficace » pour consolider les fondements démocratiques de la nation. Lors d’un échange avec la presse nationale, il a affirmé son intention d’intervenir personnellement dans cette affaire, malgré sa réticence à s’immiscer dans les affaires judiciaires. « J’ai vraiment décidé d’y fourrer mon nez bien que je n’aime pas le faire, croyez-moi. J’ai posé cette question (sur Bujakera) et dès demain, je vais prendre la décision qu’il faudra« , a-t-il déclaré.
Stanis Bujakera, qui est accusé d’avoir falsifié un document lié à l’affaire Okende, un opposant congolais retrouvé mort en juillet dernier, a vigoureusement contesté ces allégations. Malgré l’obtention d’une contre-expertise, les conclusions tardent à être présentées, laissant planer un doute persistant sur la légitimité de son arrestation.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire congolais, confronté à des pressions politiques et à des préoccupations persistantes concernant son impartialité et son indépendance. Alors que le président Tshisekedi promet d’intervenir, de nombreux observateurs se demandent si cela pourrait marquer le début d’une réforme judiciaire tant attendue dans le pays.
La Rédaction