AccueilA la UneFélix Tshisekedi dénonce...

Félix Tshisekedi dénonce : Bujakera victime d’une justice malade en RDC

Dans une déclaration qui a captivé l’attention nationale, le président Félix Tshisekedi a récemment exprimé sa préoccupation quant à l’état de la justice congolaise, la qualifiant de « malade« . Cette prise de position intervient suite à l’arrestation controversée du journaliste Stanis Bujakera, figure influente sur les réseaux sociaux, accusé d’avoir publié un article qu’il n’a pas rédigé.

Félix Tshisekedi, dont la gouvernance s’est toujours axée sur le respect de l’État de droit, a souligné l’importance d’une justice « correcte et efficace » pour consolider les fondements démocratiques de la nation. Lors d’un échange avec la presse nationale, il a affirmé son intention d’intervenir personnellement dans cette affaire, malgré sa réticence à s’immiscer dans les affaires judiciaires. « J’ai vraiment décidé d’y fourrer mon nez bien que je n’aime pas le faire, croyez-moi. J’ai posé cette question (sur Bujakera) et dès demain, je vais prendre la décision qu’il faudra« , a-t-il déclaré.

Stanis Bujakera, qui est accusé d’avoir falsifié un document lié à l’affaire Okende, un opposant congolais retrouvé mort en juillet dernier, a vigoureusement contesté ces allégations. Malgré l’obtention d’une contre-expertise, les conclusions tardent à être présentées, laissant planer un doute persistant sur la légitimité de son arrestation.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels est confronté le système judiciaire congolais, confronté à des pressions politiques et à des préoccupations persistantes concernant son impartialité et son indépendance. Alors que le président Tshisekedi promet d’intervenir, de nombreux observateurs se demandent si cela pourrait marquer le début d’une réforme judiciaire tant attendue dans le pays.

La Rédaction

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

9 soldats sud-africains tués dans des affrontements avec le m23 près de Goma

La situation dans l'est de la République Démocratique du Congo a pris une tournure tragique ce week-end avec la perte de neuf soldats sud-africains lors de violents affrontements avec le groupe rebelle M23. Ces militaires faisaient partie de la mission de stabilisation régionale SAMIDRC (Mission de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe en RDC) et de la MONUSCO, la mission des Nations Unies. Les combats ont éclaté autour de Goma, une ville stratégique du Nord-Kivu, où les forces sud-africaines, aux côtés d'autres troupes internationales et des FARDC, ont réussi à repousser les avancées des rebelles. Mais malgré cet exploit, la guerre ne cesse de ravager la région, laissant derrière elle des pertes humaines et des civils pris au piège.

La position de l’Union Africaine face à la violence au Kivu : un appel au dialogue sans désigner les responsables

Le 25 janvier, à l'issue d’une déclaration qui n’a pas manqué de susciter des débats, le président sortant de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ses préoccupations concernant la situation dans l'Est de la République Démocratique du Congo

LAMUKA dénonce les arrestations arbitraires et l’incapacité de Tshisekedi face à la crise sécuritaire

À Kinshasa, le samedi 24 janvier, plusieurs partis politiques de la coalition LAMUKA, dont l'Ecidé et Addcongo, ont défilé sur le boulevard Lumumba pour exprimer leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de violations répétées des droits humains. La manifestation visait spécifiquement la détention mystérieuse de plusieurs figures politiques de l'opposition, enlevées il y a un mois par des forces de sécurité et dont on ignore toujours la localisation.